10/12/2010

Le documentaire José e Pilar [+lire aussi :
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fiche film], de Miguel Gonçalves Mendes, a séduit 11 300 spectateurs en trois semaines d'exploitation. C'est le premier documentaire réalisé par un auteur lusitanien qui obtient de tels résultats en si peu de temps.

Bien qu'ils soient modestes par rapport à d'autres pays, pour le Portugal, ces chiffres sont bons et suffisants pour placer le film à la quatrième position du box-office des films locaux sortis en 2010. Selon le classement de l'ICA, José e Pilar suit A Bela e o Paparazzo d'António Pedro Vasconcelos (98 792 entrées), Contraluz de Fernando Fragata (83 724) et Mystères de Lisbonne [+lire aussi :
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fiche film] de Raoul Ruiz (11 550).

José e Pilar est aussi devenu le troisième documentaire local le plus apprécié de ces cinq dernières années, après Fados [+lire aussi :
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fiche film] de Carlos Saura (34 151 entrées en 2007) et Lisboetas de Sérgio Tréfaut (15 508 en 2006).

Après son avant-première mondiale au Festival de Rio de Janeiro, son avant-première nationale au 8ème festival DocLisboa et le prix du public reçu à la 2ème édition du Festival international "Visões do Sul" de Portimão (lire l'info), José e Pilar a conquis le Portugal comme le Brésil et s'apprête à renouveler ce succès en Espagne.

Le film, produit par la société lisboète JumpCut en coproduction avec la société O2 Filmes de Fernando Meirelles (La Cité de Dieu) et la maison espagnole de Pedro Almodóvar El Deseo, a joué dans onze villes brésiliennes, récoltant plus de 20 000 entrées. Il va sortir en Espagne au mois de janvier.

José e Pilar raconte la relation entre le Prix Nobel de littérature portugais José Saramago (décédé en juin dernier) et sa femme espagnole, la journaliste et traductrice Pilar del Río. Gonçalves Mendes les a suivi pendant l'écriture du roman "Le Voyage de l'éléphant" de Saramago, du premier jet à leur maison de Lanzarote, en 2006, au lancement officiel du livre au Brésil, en 2008.

(Traduit de l'anglais)