15/12/2010

Le talent de ses réalisateurs, scénaristes et acteurs est le principal atout du cinéma espagnol, selon une étude présentée par l'Observatoire de la Culture de la Fondation contemporaine à un groupe formé de professionnels importants dans le domaine de la culture. L'objectif de l'analyse est de "connaître les causes du rejet par les spectateurs du cinéma espagnol" et de sa faible part de marché, qui n'est arrivée qu'à 15,9% en 2009.

Malgré "la qualité, la créativité, la variété, la fraîcheur et l'innovation" qui caractérisent le cinéma espagnol, en plus du fait qu'il a "perdu ses complexes du passé", l'étude souligne qu'il y a beaucoup d'éléments à améliorer, notamment "les difficultés de la promotion et la distribution devant la concurrence des grandes productions internationales".

Près de quatre experts sur dix attribuent en partie le mécontentement du public à la "mauvaise image de cinéma subventionné et politisé" qu'a le cinéma espagnol, une corde sensible pour le secteur. Malgré les nombreux efforts fournis de part et d'autre pour inverser cette tendance, l'étude qualifie le cinéma local de "complaisant, arrogant, endogame et victimiste" et l'accuse de "se comporter comme un lobby".

Ce rapport, qui est le troisième réalisé par la Fondation contemporaine depuis sa création et correspond au second semestre de 2010, a été élaboré entre octobre et novembre. Curieusement, le meilleur moment de l'année pour le cinéma espagnol arrive seulement maintenant (lire l'info), avec quatre nouvelles (co)productions locales : 3 metros sobre el cielo [+lire aussi :
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fiche film] (qui se confirme le phénomène de l'année, avec 5,72 millions d'euros en seulement dix jours), Biutiful [+lire aussi :
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fiche film], Entre lobos et Los ojos de Julia [+lire aussi :
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fiche film] (qui figure au Top 10 avec une part de marché de 40% cette semaine).

(Traduit de l'espagnol)