07/02/2003 - Alan Parker affronte un argument politique et choisit l’histoire de David Gale dans sa bataille qui le portera sur la chaise électrique

Alan Parker et ses interprètes: la vidéo

A deux ans de distance de Les cendres d’Angela, le réalisateur britannique Alan Parker met en scène le thème très actuel de la peine de mort, avec The life of David Gale [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film], deuxième film en compétition à la Berlinale.
Parker, depuis trois ans à la tête du British Film Council, affronte pour la première fois un argument politique, avec l’histoire du professeur de philosophie de Austin (Etats-Unis), en première ligne dans la lutte contre la peine de mort, une activité que, ironie du sort, l’emmènera sur la chaise électrique.
Insérés dans une structure fluctuante, les longs flash-backs évoquent le déclin de Gale dans les phases finales d’un complot politique qui impliquera la journaliste auquel Gale confie sa dernière interview.

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Vraie protagoniste du film, l’association des militants au Texas, dont Gale a été le leader, qui compte chaque année «un nombre de condamnés à mort plus élevé que la Chine».
«Je me suis préparé en discutant avec plusieurs groupes engagés dans la lutte contre la peine de mort» a affirmé Parker. «Quelque chose est en train de bouger: l’année passé l’état de l’Illinois, a décidé de la supprimer. Je sais que ce film provoquera des polémiques et celles-ci soutiendront sûrement la cause».
Sur la situation internationale notamment celle du conflit, désormais imminent, entre les Etats-Unis et l’Irak, le réalisateur ne se range pas, en soulignant seulement, avec une ironie toute britannique, de ne pas être américain : «je n’ai pas voté Bush, j’ai voté pour Blair, mais je ne comprends pas les raisons de cette guerre».
Le film, comme tous les autres du réalisateur, a été produit par sa société de production Dirty Hands Productions.

(Traduit de l'italien)