09/02/2011

Le cinéaste Alex de la Iglesia, bien qu'il lui reste encore quelques jours à la présidence de l'Académie de cinéma, a commencé ce lundi 7 février le tournage de ce qui sera son dixième long métrage, La chispa de la vida ("l'étincelle de la vie"). Le travail s'effectuera en sept semaines entre Madrid et Carthagène.

Le réalisateur basque peut donc de nouveau se concentrer sur son métier après des semaines difficiles passées dans l'oeil de l'ouragan déclenché par le vote de la loi contre le piratage (dite Loi Sinde – lire l'article) voulue par le ministère de la Culture mais désapprouvée par lui, de sorte qu'il a fini par démissionner de son poste de président de l'Académie (lire l'info). La seule obligation qui lui reste dans ce rôle est d'assister ce dimanche à la cérémonie des Goyas, en tant qu'hôte et que participant (son film Balada triste de trompeta [+lire aussi :
critique
bande-annonce
interview : Álex de la Iglesia
fiche film] est le titre qui a récolté le plus de nominations – lire l'info).

Pour La chispa de la vida, il retrouve le producteur Andrés Vicente Gómez, avec lequel il a réalisé certains de ses films les plus appréciés, comme Le Jour de la bête (1995) et Mes chers voisins (2000). La production est assurée par Trivisión et Alfresco Enterprises, en coproduction avec la société française La Ferme Productions.

Le scénario de son nouveau film a été adapté par De la Iglesia à partir d'un texte original de Randy Feldman. Le héros, Roberto, est un publiciste dans une situation financière désespérée. Tout change quand survient un accident et qu'il se retrouve pris dans les décombres de telle sorte que personne ne sait comment le sauver. Par une absurdité du sort, la chose suscite l'intérêt des médias et Roberto décide de transformer la situation en spectacle médiatique. L'idée est simple : en vendant l'exclusivité aux chaînes de télévision, il pourra assurer pour de bon l'avenir de sa famille.

Le film est interprété par l'humoriste José Mota et la Mexicaine Salma Hayek, qui donnent aussi la réplique à Juan Luis Galiardo, Fernando Tejero, Carolina Bang et Santiago Segura.

(Traduit de l'espagnol)