email print share on Facebook share on Twitter share on LinkedIn share on reddit pin on Pinterest

INDUSTRIE France

Des réactions mitigées

par 

- Le rapport Leclerc sur le financement du cinéma français et les premiers com-mentaires des professionnels

Commentaires dubitatifs des principales organisations professionnelles après la publication lundi 3 février du rapport Leclerc sur le financement du cinéma français. Tous d’accord avec le diagnostic établi sur les déséquilibres menaçant l’industrie cinématographique hexagonale et prêts à soutenir certaines solutions préconisées par Jean-Pierre Leclerc, les professionnels soulignent les limites du rapport.
Première à se manifester mercredi 5 février, l’ARP (Auteurs-Réalisateurs-Producteurs) se félicite des audaces fiscales proposées mais déplore l’absence d’une analyse globale de la régulation sur l’ensemble de la filière cinématographique. Regrettant que les actions envisagées ne concernent que le secteur de la production, l’ARP réclame une nouvelle réflexion plus large afin d’englober distribution et exploitation dans une vaste refonte du système français de régulation.
De son côté, la SACD (Société des auteurs compositeurs dramatiques) a contesté jeudi 6 février la partie du rapport accusant les artistes (scénaristes, réalisateurs, artistes interprètes) d’être responsables de l'inflation des coûts de la production cinématographique française. Par ailleurs, l’organisme considère avec méfiance la proposition de créer un l'Observatoire de la production qui ne regrouperait que des experts sans « permettre aux créateurs de participer à une réflexion déterminante pour avenir».
Enfin le BLIC (Bureau de liaison des industries cinématographiques) qui rassemble les producteurs des grands circuits, les distributeurs et les exploitants, a émis vendredi 7 février «un avis globalement positif» sur le rapport Leclerc, satisfait en particulier de la proposition de limiter l'accès des chaînes de télévision au compte de soutien. Cependant, l’organisation regrette que «les conséquences dramatiques de la multiplication des intégrations verticales des diffuseurs télévisuels dans le secteur cinématographique ne soient pas abordées de façon globale, dynamique et directement opérationnelle».

(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)
(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)

Vous avez aimé cet article ? Abonnez-vous à notre newsletter et recevez plus d'articles comme celui-ci, directement dans votre boîte mail.

Privacy Policy