11/02/2003 - Cinq épisodes situés à la frontière entre l’Allemagne et la Pologne. Hans-Christian Schmid: voici mon film politique

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‘Vers l’indulgence’ est le dicton de la Berlinale de cette année, et c’est justement vers l’indulgence que le film de Hans-Christian Schmid, Lichter cherche de nous amené. Le long-métrage du réalisateur allemand se situe à Frankfurt Oder, sur la frontière entre l’Allemagne et la Pologne, à une heure seulement de Berlin.
Cinq histoires d’immigration clandestine sur une frontière qui pourrait en réalité être celle entre la Communauté Européenne et la Pologne. Interprétées par un casting d’acteurs allemands, polonais et ucraniens, les histoires sont en partie réelles et en partie imaginées par le réalisateur et par son co-scénariste habituel Michael Guttmann. Les visages éreintés des personnages sont filmés par une caméra toujours en mouvement et très près des corps.

Cette coproduction entre la société allemande Claussen et la société de production polonaise Wöbke, «raconte les relations humaines» a dit le réalisateur en définissant son film de ‘film politique’. «J’ai voulu le réaliser parce que je pense que nous devons être conscient du fait qu’on vit dans un pays riche. Je ne trouve pas juste de limiter l’immigration et d’empêcher l’accès dans notre pays. J’ai essayé d’être politiquement le plus prudent possible, mais naturellement quand on parle de cet argument on est obligé de parler des gens qui vivent dans des circonstances extrêmes et qui agissent en relation avec ces circonstances. J’avais envie de faire un film qui était le reflet de cette réalité. On ne peut pas se répéter, et même si mes films précédents se présentaient différemment, j’ai fini par changer seulement l’ambiance, sûrement pas mon style».

(Traduit de l'italien)