email print share on Facebook share on Twitter share on LinkedIn share on reddit pin on Pinterest

FILMS Italie

Silvio forever, autobiographie d'un personnage tumultueux

par 

"Faire un film perfide sur Berlusconi aurait été trop facile. Nous voulions au contraire raconter la parabole d'un personnage tumultueux, qui s'adresse aux entrailles du pays comme nul autre ne sait le faire, en dépit d'épisodes impossibles, à travers le bien et le mal" : Gian Antonio Stella a voulu faire cette précision en présentant Silvio forever, autobiographie par images du premier ministre italien décrié, non autorisée, dont il a écrit le sujet et le scénario avec Sergio Rizzo, comme lui réputé pour son travail au sein de la rédaction du Corriere della Sera.

(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)

Ce film-montage, réalisé par Roberto Faenza (I Viceré, I giorni dell'abbandono) et Filippo Macelloni, reconstruit à travers des images d'archives l'aventure humaine, entrepreneuriale et politique de celui qui a le plus influencé l'histoire de l'Italie de ces dernières décennies, en plus d'être, selon Rizzo, "une des personnes les plus célèbres du monde".

Le collage regroupe des vidéos originales, des interviews extraites d'archives du monde entier ou publiées sur Internet – et dans ce cas, pour la plupart déjà vues et revues. Silvio forever a la particularité de raconter Berlusconi en usant sa propre voix et parvient ainsi à en donner une image impressionnante et somme toute assez sympathique du président du Conseil italien. "Ce n'est pas un film hostile, insiste aussi Faenza, car cela a déjà beaucoup été fait, y compris à l'étranger. C'est un portrait ironique qui n'aurait été possible avec aucun autre homme politique, parce que Berlusconi est un homme de spectacle". Une image domine : celle du premier ministre en sommet à Bruxelles, le micro à la main, en train non pas de discourir mais de chanter.

Les animations, photomontages, extraits de conversations téléphoniques et vidéos en ligne se multiplient : dans Silvio forever, il y a un peu de tout – "un travail purement journalistique, résume Rizzo, qui déplaira à ceux qui s'attendaient à un film agaçant, mais permettra aux gens de voir les choses de manière plus objective".

Le film, produit par Ad Hoc Film et distribué par la société Lucky Red d'Andrea Occhipinti, sort le 25 mars sur 100 écrans transalpins. Pour ce qui est de la distribution du film à l'étranger, "nous sommes en train de conclure un accord avec une importante société de ventes internationales, a annoncé Occhipinti, et commencerons les ventes à Cannes".

(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)

(Traduit de l'italien)

Vous avez aimé cet article ? Abonnez-vous à notre newsletter et recevez plus d'articles comme celui-ci, directement dans votre boîte mail.

Privacy Policy