24/03/2011

Le seul nouveau titre allemand à l'affiche en cette semaine cinématographique timide est distribué par Salzgeber, société spécialisée dans les films d'auteurs qui compte parmi ses sorties les plus récentes Plein Sud [+lire aussi :
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fiche film] de Sébastien Lifshitz (en décembre dernier) et Mourir comme un homme [+lire aussi :
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fiche film] de João Pedro Rodrigues (début février). Dans Sascha [+lire aussi :
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fiche film], le réalisateur allemand d'origine yougoslave Dennis Todorovic, formé en Angleterre, à Prague sur le terrain, à Cologne et à l'École Andrzej Wajda de Varsovie, retrouve à travers une histoire de sentiments le décalage culturel (entre les origines monténégrines de ses personnages et leur vie allemande) qu'il explorait déjà dans son court métrage Amor fati (présenté à Locarno en 2006).

Le scénario de ce premier long métrage, développé par Todorovic dans le cadre des Talent Campus de Sarajevo et de la Berlinale, suit les atermoiements d'un jeune pianiste, Sascha (Sascha Kekez), dont la famille, installée à Cologne depuis vingt ans, est très imprégnée des valeurs traditionnelles monténégrines. Entre un père macho qui a déjà organisé son avenir au pays et une mère dépressive qui projette tous ses rêves sur son fils, il a du mal à exprimer ses sentiments pour son professeur de piano (Tim Bergmann). La situation se précipite cependant, sur fond d'un humour décalé tout est-européen, et le jeune homme doit prendre des décisions.

Sascha a été produit par Ewa Borowski pour la société co-fondée à Cologne par elle et Todorovic, Eastart Pictures.

L'autre nouveauté européenne de la semaine est le film français Potiche [+lire aussi :
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fiche film] de François Ozon, avec Catherine Deneuve et Gérard Depardieu (distr. Concorde).