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Perspetktive Deutsches Kino

par 

- La section dédiée au nouveau cinéma allemand confirme la tendance vers la comédie, même quand il affronte des thèmes sociaux forts

La deuxième partie de Perspektive Deutsches Kino, née l’année dernière pour donner voix aux jeunes réalisateurs allemands, confirme dans son déroulement la tendance au divertissement, même lorsqu’il affronte des thèmes sociaux engagés.
Le documentaire Le bonjour de Dachau de Bernd Fischer, produit par la société Egoli Tossell Film, en collaboration Bayerischer Rundfunk (Munich) et Südwestrundfunk (Stuttgart) est le portrait tragicomique d’une petite ville typiquement bavaroise, dont la mémoire collective est liée à la présence d’un camps de concentration dans son enceinte. Né et grandi à Dachau le réalisateur a à son actif une brillante carrière de directeur de la photographie (entres autres pour Arche Russe [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film
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de Sokurov) confesse son désir de montrer au monde l’autre Dachau, qui oscille entre publicité touristique et souvenir de l’holocauste.
«Quand j’ai été en vacances aux Etats-Unis» raconte t-il dans le film «et j’ai montré ma carte de crédit de la Dachau VolksBank, les gens me regardaient surpris et me demandaient comment un camps de concentration pouvait avoir besoin d’une banque. Beaucoup de personnes choisissent d’accoucher ailleurs pour que leurs enfants n’aient pas le nom de Dachau sur leur carte d’identité».

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D’un ton complètement différent Narren (Les idiots) de Tom Schreiber, auteur de nombreux courts et documentaires. Produit par Road Movies avec WDR, NRW et Neue Visionen, la pellicule compte parmi ses producteurs le cinéaste Wim Wenders. Situé pendant le traditionnel carnaval de Cologne et tourné tout en numérique avec un budget réduit, c’est une sorte de psychodrame kafkaïen avec toute une série de situations surréelles.

On revient à la comédie de jeunes plus traditionnelle avec Noi de Martin Gypkens, portrait sans surprises d’un groupe de jeunes de vingt ans dans Berlin au jour d’aujourd’hui, produit par Credo Film en collaboration avec ORB et l’Académie du Film et de la télévision de Babelsberg ‘Konrad Wolf’.
Le réalisateur refuse la définition de ‘portrait de génération’. «Plus qu’autre chose c’est le récit des vicissitudes d’un groupe de personnes aux prises avec eux-mêmes et avec leur capacité de prendre des décisions» explique-t-il. «En partant du groupe de mes amis j’ai essayé de donner une image aussi variée que possible des jeunes d’aujourd’hui, simplement en regardant autour de moi».

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