Luciano Barisone donne ses Visions du Réel
par Emmanuel Cuénod
Avec le départ, l’an passé, de Jean Perret (directeur) et Gabriela Bussmann (directrice adjointe et responsable du marché), couple aux commandes durant 16 ans, on se doutait que le Abendland [+lire aussi :
critique
fiche film] de l’Autrichien Nikolaus Geyrhalter ainsi que les moyens métrages Le Prince et son image du Français Hugues Le Paige et People I Could Have Been and Maybe Am du Néerlandais Boris Gerrets.
Autre innovation importante, l’accueil d’œuvres inédites en Suisse mais pas forcément ailleurs. «Les beaux films, qui ne correspondent pas à des critères d’exclusivité mais méritent d’être montrés, sont programmés dans la section Etat d’esprit, qui compte une vingtaine d’œuvres tout à la fois "grand public" et "découverte"», précise Luciano Barisone. Conséquence: on retrouve dans cette section plusieurs incontournable de la présente édition, comme El Sicario, Room 164 [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film] de Gianfranco Rosi, remarqué à la dernière Mostra de Venise, The Co(te)lette Film du trop rare Mike Figgis ou encore Resurrect Dead: The Mystery of The Toynbee Tiles de Jon Foy, acclamé cette année à Sundance.
A noter encore que deux ateliers sont prévus: l’un axé sur le cinéma d’auteur européen avec le cinéaste espagnol José Luis Guerín, l’autre sur l’art visuel américain avec Jay Rosenblatt. Deux hommages en forme de découverte de jeunes talents figurent aussi au programme. Le premier ira à la cinéaste brésilienne Marília Rocha, le second à Giovanni Cioni, cinéaste italien formé en Belgique.
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