email print share on Facebook share on Twitter share on LinkedIn share on reddit pin on Pinterest

PRODUCTION Espagne

Javier Rebollo tourne son 3ème long métrage en Argentine

par 

Javier Rebollo (photo), un des plus solides hérauts du cinéma d'auteur en Espagne, a uni ses forces avec celles des producteurs José Nolla (Icónica) et Lluís Miñarro (Eddie Saeta) pour son troisième long métrage, El muerto y ser feliz, auquel participent aussi des sociétés argentines et françaises. Le tournage, qui durera huit semaines en tout, a commencé le 28 mars en Argentine et se poursuivra à Barcelone. Le film devrait être prêt à la fin de l'année.

(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)
Hot docs EFP inside

Le scénario, co-écrit par Rebollo, Lola Mayo et Salvador Roselli, a pour héros un tueur à gages (interprété par José Sacristán, "le plus grand acteur espagnol vivant", selon le réalisateur) qui s'échappe d'un hôpital de Buenos Aires et "fuit la mort en courant vers elle, comme les personnages de Sam Peckinpah, qui ne peuvent plus s'exprimer qu'à travers leur mort", a expliqué Rebollo à Cineuropa.

Rebollo, dont les films précédents, Ce que je sais de Lola [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film
]
(2006) et La mujer sin piano [+lire aussi :
bande-annonce
interview : Javier Rebollo, réalisateu…
fiche film
]
(2009), ont été primés partout dans le monde pour leur rigueur artistique (lire l'article), trouve en un producteur comme Miñarro un partenaire idéal : à travers la société Eddie Saeta, il a brillamment géré des titres parmi les moins commerciaux qui aient été faits récemment en Espagne (lire l'article), comme La mosquitera [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film
]
(2010), Finisterrae [+lire aussi :
interview : Sergio Caballero |
fiche film
]
(2010), Oncle Boonmee, celui qui se souvient de ses vies antérieures [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film
]
(2010), El cant dels Ocells (2009 ) et En la ciudad de Sylvia [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film
]
(2008).

En 2009, Rebollo a été un des membres les plus actifs du collectif Cinéastes contre l'Ordre, dont la féroce opposition à l'ordre ministériel accepté par l'ex-DG de l'ICAA, Ignasi Guardans, a provoqué une grave crise au sein de l'industrie du cinéma espagnol à la fin de cette même année (lire l'article). Malgré cela, El muerto y ser feliz a reçu 500 000 euros de soutien de l'ICAA, dans le cadre de son programme d'aide à la production (lire l'article).

(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)

(Traduit de l'espagnol)

Vous avez aimé cet article ? Abonnez-vous à notre newsletter et recevez plus d'articles comme celui-ci, directement dans votre boîte mail.

Privacy Policy