11/01/2012

Les cinémas norvégiens, qui ont vendu 11,7 millions d'entrées en 2011 soit 5,7% de plus que l'année précédente, ont réalisé la plus belle croissance du marché de l'exploitation européen. Pour ne rien gâcher, avec 2,9 millions de spectateurs soit 24,5% de part de marché (contre 23,3% en 2010), le pays obtient son meilleur résultat depuis 1976, selon les chiffres publiés par l'association Film & Kino.

Le champion norvégien du box-office 2011 est Headhunters [+lire aussi :
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fiche film] de Morten Tyldum (557 086 entrées), qui n'a été battu dans les classements que par Harry Potter et les reliques de la mort, partie 2 [+lire aussi :
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making of
fiche film]. Ce titre est également celui qui s'est le mieux vendu à l'étranger : la société danoise TrustNordisk a signé avec près de 70 territoires.

”La hausse de fréquentation est en partie le fait des belles performances des productions locales (avec le nombre record de 40 sorties en 2011), souligne Birgitte Langballe, responsable de la communication au sein de Film & Kino, en partie celui de la numérisation des cinémas, qui permet aux salles petites et moyennes d'élargir leur répertoire et de passer plus de titres".

C'est la quatrième année consécutive que les productions locales vendent plus de 2,5 millions d'entrées. Au-delà de Headhunters, deux autres films norvégiens se sont placés au Top 10 : Twigson in Trouble d'Arild Østin Ommundsen (cinquième avec 313 359 spectateurs) et Magic Silver 2: The Quest for the Mystic Horn [+lire aussi :
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fiche film] d'Arne Lindtner Næss (huitième avec 216 916 entrées).

Le cinéma norvégien est en outre très demandé par les festivals internationaux : The Troll Hunter [+lire aussi :
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interview : Andre Øvredal
fiche film] d'André Øvredal a été projeté à plus de 45 rendez-vous internationaux, King of Devil's Island [+lire aussi :
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fiche film] de Marius Holst, Happy, Happy [+lire aussi :
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fiche film] d'Anne Sewitsky et The Liverpool Goalie [+lire aussi :
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fiche film] d'Arild Andresen à un nombre de festivals allant de 31 à 36.

”2010 est l'année où le cinéma norvégien s'est fait un nom dans le monde, rappelle Nina Refseth, DG de l'Institut du cinéma de Norvège . Sewitsky, Joachim Trier et Jens Lien ont été reconnus parmi les jeunes réalisateurs les plus intéressants et dans les festivals, les films norvégiens sont devenus de grands favoris de la critique et des programmateurs".

(Traduit de l'anglais)