27/02/2012 - Depuis le début des années 2000, les producteurs belges francophones s’imposent comme de solides partenaires internationaux de coproduction.

Les résultats de cette dernière cérémonie des César ont confirmé l’évidence : la Belgique (et plus particulièrement les producteurs francophones) s’est imposée comme un partenaire international fort de coproduction. Si les producteurs belges francophones sont depuis longtemps contraints de s’adonner à l’art de la coproduction, leurs motifs ont peu à peu changé. A l’origine, la coproduction était à la fois le seul moyen de compléter un budget, et une ouverture facilitée vers un marché secondaire d’envergure (voire un marché primaire), le territoire français. Mais avec la création du fonds d’investissement wallon Wallimage, puis celle du crédit d’impôt Tax Shelter,qui sont venus renforcer les aides du Centre du cinéma, les sources de financement se sont diversifiées, au point de se muer en incitant pour certaines productions internationales.

Langue commune et univers culturels perméables, la Belgique est un partenaire naturel de coproduction pour la France. Ainsi, le palmarès des César met en avant deux coproductions. D’un côté, L’Exercice de l’Etat [+lire aussi :
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interview : Pierre Schoeller
fiche film] de Pierre Schoeller (meilleur scénario, meilleur acteur dans un second rôle et meilleur son), avec dans le premier rôle un acteur belge (Olivier Gourmet), et produit par les frères Dardenne. Depuis le début des années 2000, Les Films du Fleuve accompagnent des films d’auteur français (Le Lait de la tendresse humaine, Stormy Weather [+lire aussi :
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fiche film], Mon Colonel, Le Couperet [+lire aussi :
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fiche film], et bientôt De rouille et d’os).

De l’autre, Le Cochon de Gaza [+lire aussi :
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fiche film] de Sylvain Estibal (photo - lauréat du convoité César du meilleur premier film), coproduit par Saga Film, qui présente également un prestigieux palmarès de coproduction, du tout récent La Vie d’une autre [+lire aussi :
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fiche film] de Sylvie Testud, au percutant Cauchemar de Darwin, en passant par le prochain film de Julie Delpy, 2 Days in New York [+lire aussi :
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fiche film].

Ces récompenses soulignent l’action pertinente et reconnue des producteurs belges, ainsi que la compétence des techniciens et des prestataires belges. On soulignera d’ailleurs que l’Oscar de la meilleure musique avait hier soir un petit goût de Belgique, puisque la BO de The Artist a été enregistrée dans les mythiques studios de Flagey à Bruxelles.