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PRODUCTION France

Les ingrédients financiers d’une production 2011 record

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- Préachats TV, mandats, soutiens publics… le CNC décrypte le financement des films d’un cinéma français en pleine forme.

Présenté hier à la presse par Eric Garandeau, le président du Centre National du Cinéma et de l’image animée (CNC), le bilan 2011 de la production cinématographique française a détaillé les très bonnes nouvelles dévoilées en janvier (article) : un record de 272 longs métrages pour des investissements de 1,39 Md€.

"La production reste très dynamique, très diversifiée et très ouverte à l’international" (120 coproductions avec 38 pays) a souligné le président du CNC. "Et la France finance largement un cinéma européen qui ne va pas très bien sauf dans les pays qui investissent dans leur cinéma national comme le Danemark et la Belgique."

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Le décryptage du financement confirme le rôle moteur des télévisions qui ont couvert 32,4 % des investissements dans les 207 films d’initiative française (FIF). Les chaînes payantes ont préacheté 163 des 272 films de la production 2011 pour un montant global de 234,67 M€ avec l’incontournable Canal + (182,47 M€ de préachats), TPS Star (7,84 M€), Ciné+ (23,93 M€) et Orange Cinéma Séries (20,43 M€). Les chaînes en clair ont investi 143,8 M€ (66,2% en préachat et 33,8% en coproduction) avec TF1 (51,82 M€), France 2 (42,95 M€), France 3 (27,55 M€), M6 (à 13,71 M€), Arte France (7,85 M€) et les nouvelles chaînes de la TNT gratuite comme Direct 8 (1,08 M€) et W9 (0,62 M€).

La part des mandats dans le financement continue à progresser à 220,66 M€, soit 19,6 % des devis des FIF : 79,27 M€ de MG (Minimum Garanti) de ventes internationales, 51,38 M€ investis par les distributeurs salles français et 15,72 M€ par les éditeurs vidéo de l’Hexagone, sans oublier un volume de 74,29 M€ généré par les mandats cross-latéralisés (englobant plusieurs catégories de droits d’exploitation).

Les producteurs français investissent directement à hauteur de 25,2 % du financement à 283,82 M€, appuyés par 118,24 M€ d’apports étrangers (10,5 %). S’y ajoutent les engagements des Sofica (sociétés d’investissements dans la production cinématographique et audiovisuelle) qui s’élèvent à 36,43 M€ (3 % du financement).

Du côté des aides publiques se distinguent le compte de soutien automatique du CNC (63,49 M€), l’avance sur recettes (21,28 M€), les aides des collectivités territoriales (20,96 M€) et le crédit d’impôt qui a profité à 131 FIF.

A noter une répartition assez homogène des FIF par tranches de devis : 25,1 % ont des budgets supérieurs à 7 M€ (52 films dont 12 au dessus de 15 M€) contre 38,2 % dans la catégorie des budgets moyens (79 films entre 2 et 7 M€) et 36,7 % pour les petits budgets inférieurs à 2M (76 films). Enfin, une grande majorité de ses films est désormais tourné en vidéo numérique (72,5 % contre 45,3 % en 2010).

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