email print share on Facebook share on Twitter share on LinkedIn share on reddit pin on Pinterest

FESTIVALS Allemagne

goEast, douzième

par 

- L'événement consacré par la ville thermale de Wiesbaden au cinéma centre- et est-européen commencera ce soir avec la projection du nouveau film de Bohdan Sláma

La 12ème édition du Festival goEast commence aujourd'hui au Caligari-FilmBühne de Wiesbaden , un des plus beaux cinémas d'Allemagne, et se prolongera jusqu'au 24 avril sous la direction (comme toujours depuis sa fondation par Claudia Dillmann, à présent directrice de l'Institut de cinéma d'Allemagne) d'une femme, Gaby Babic, dont c'est la deuxième édition dans cette fonction et celle de directrice artistique, Babic ayant regroupé les deux postes à son arrivée. L'événement, héritier d'une Semaine est-européenne qui avait jusqu'aux années 1980 pour objectif de donner aux Allemands de l'Ouest une idée de ce qui se passait de l'autre côté du Rideau de fer, est guidé depuis douze ans par l'ambition plus vaste d'entretenir un véritable dialogue, non seulement entre l'Est et l'Ouest du Vieux Continent notamment à travers la jeune génération des réalisateurs, mais aussi entre les professionnels et le public, l'industrie et les jeunes professionnels, les professeurs et les étudiants.

(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)
Hot docs EFP inside

L'ouverture de goEast se fera sur le ton de l'ironie amusée avec Four Suns (photo) du Tchèque Bohdan Sláma (Country Teacher [+lire aussi :
critique
bande-annonce
interview : Bohdan Slama
fiche film
]
), où un père de famille recomposée qui vient de s'installer à la campagne fait face à une absurde succession d'infortunes : il se trouve licencié pour avoir fumé un joint dans les toilettes de l'usine, son fils adolescent fait l'école buissonnière avec un ami punk pendant que sa femme le trompe avec un de ses enseignants et son meilleur ami lui donne des conseils farfelus.

Four Suns figure parmi les dix longs métrages de fiction et les six documentaires sélectionnés en compétition parmi lesquels le jury international présidé par le réalisateur roumain Cristi Puiu devra choisir les lauréats des quatre prix en jeu (d'une valeur totale de 29 500 euros), auquel il faut ajouter le Prix FIPRESCI. On trouve aussi parmi les candidats la coproduction européenne Practical Guide to Belgrade With Singing and Crying du Serbe Bojan Vuletić, composé de quatre épisodes qui promettent beaucoup de divertissement, le titre cannois Avé [+lire aussi :
critique
bande-annonce
interview : Konstantin Bojanov
fiche film
]
du Bulgare Konstantin Bojanov, ou encore Adalbert's Dream, où Gabriel Achim recrée une journée dans la Roumanie de 1986, après la victoire du Steaua Bucarest contre le FC Barcelone, immédiatement exploitée par le régime communiste à des fins de propagande.

En plus de la compétition réservée aux étudiants, des sections spéciales invitant à la discussion, des rendez-vous dédiés aux jeunes professionnels et d'un Symposium exhaustif qui éclaire cette année non pas un thème transversal mais une institution en particulier (Lenfilm, le tout premier studio soviétique), un programme sur le thème de la révolte réunit des classiques (notamment L'Homme de fer d'Andrzej Wajda) et des titres récents. La section "Highlights" donne comme toujours au public l'occasion de découvrir des productions qu'il serait dommage de manquer, comme le film de feu l'homme d'État tchèque Václav Havel, Leaving, et l'Hommage de l'année se penche de près sur la carrière du réalisateur russe Sergei Loznitsa, qui s'est fait connaître sur la scène internationale en 2010 grâce au violent My Joy [+lire aussi :
critique
bande-annonce
fiche film
]
, sélectionné en compétition à Cannes, Grand Prix du Festival Nuits noires de Tallinn.

(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)

Vous avez aimé cet article ? Abonnez-vous à notre newsletter et recevez plus d'articles comme celui-ci, directement dans votre boîte mail.

Privacy Policy