16/05/2012 - A sujet universel, déclinaison locale : Riton Liebman traite du thème de l’addiction à travers l’amour incontrôlé de son héros pour l’équipe de foot de Liège

En Angleterre, on est ManCity ou Arsenal, en France, on est PSG ou OM. En Belgique, on est mauve (Anderlecht) ou rouge (Liège). Ou plutôt rouche. Du moins quand on parle français. Avec Je suis supporter du Standard, Riton Liebman (photo) livre une réflexion à la portée universelle sur une addiction redoutable : l’amour du football. Véritable tifosi anonyme, vouant sa vie et son œuvre (de gérant d’auto-école) au Standard, Milou (Riton Liebman lui-même) va voir sa vie chamboulée par l’apparition de Martine (Léa Drucker), qui, comédie oblige, déteste le foot. La prise de conscience de cette addiction va conduire Milou sur un chemin semé d’embuches, de rechutes et de rédemption, entrainant avec lui Martine, dont la haine du foot n’est pas non plus anodine.

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Riton Liebman, on le connaissait déjà, mais comme comédien. Très présent sur les planches bruxelloises, on l’a également aperçu au cinéma, récemment dans Polisse [+lire aussi :
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fiche film] où il jouait le compagnon du personnage interprété par Marina Foïs. Pour son premier film, il a clairement opté pour la comédie, tant qu’à faire un peu déjantée, ce qui sied bien à La Parti, son producteur. Outre le réalisateur et Léa Drucker, on retrouve également au générique une belle équipe de comédiens belges qu’il fera bon voir sur grand écran, de Philippe Résimont à Laurence Bibot, en passant par Nicolas Buysse ou le jeune David Murgia (que l’on retrouvera bientôt dans Tango Libre de Frédéric Fonteyne). On attend également des caméos très foot, à base de gloires belges, voire plus.

Le tournage, débuté à Liège fin avril, devrait s’achever mi-juin après 6 semaines de tournage à Bruxelles. Produit par La Parti donc, le film est coproduit en France par 1.85 Productions et par Chic Films (en coproduction déléguée), avec le soutien du CCA, de la RTBF, de BeTV, de Canal + et du CNC , pour un budget de 2 millions d’euros.