La suède retombe en enfance grâce à Astrid Lindgren et sa Fifi Brindacier
- Une productrice suédoise obtient l’aval de la succession Lindgren pour utiliser le nom de son héroïne et l’histoire d’Efraïm Brindacier et la princesse des cannibales
L’histoire de la famille de Fifi Brindacier, la fillette la plus forte du monde, fruit de l’imagination de l’auteur suédoise Astrid Lindgren, dont les aventures se sont vendues à quelques 150 millions dans le monde, est en route pour le grand écran.
À Cannes, la productrice suédoise Mirijam Johansson, de la société suédoise Wanted Pictures, a annoncé qu’elle avait lancé Efraïm Brindacier et la princesse des cannibales, d’après deux romans de l’auteur suédois Joakim Langer, sur un scenario de Daniel Fridell et Ulf Stark, après avoir obtenu l’autorisation de Saltkråkan, société titulaire des droits de la famille Lindgren.
Mirijam Johansson, qui a déjà produit des films suédois, notamment Frères de sang (2005), avec Noomi Rapace qui tenait le rôle-titre de Millennium, et Juni d’Allan Gustafsson (2011), avec David Dencik, mène actuellement des négociations avec un scénariste américain de renom, qui adaptera les romans et le scénario approuvé.
Pour le personnage d’Efraïm, le père de Fifi, Astrid Lindgren s’était inspirée de Carl Pettersson, marin suédois devenu roi de Tabar, île occupée par des cannibales, après avoir épousé la fille du chef de la tribu et qui, après avoir découvert une mine d’or, fut nommé l’homme le plus puissant de l’archipel de Bismarck. En 2004, Joakim Langer se rendit sur cette île de Papouasie-Nouvelle-Guinée pour explorer plus avant ce récit de famille et écrivit À la recherché d’Efraïm, suivi de Fifi Brindacier et le roi, récits dont se sont inspirés Daniel Fridell et Ulf Stark pour leur scénario.
Le premier roman de Fifi Brindacier écrit par Astrid Lindgren fut rejeté par la maison d’édition suédoise Bonnier. Time Magazine le classa parmi les 100 romans les plus influents jamais écrits. Astrid Lindgren inventa ce personnage dans les années 30, lorsqu’elle travaillait comme sténodactylo et s’efforçait de divertir sa fille malade ; les différents récits furent rédigés de 1945 à 1948, de 1969 à 1975 et de 1979 à 2000.
(Traduit de l'anglais)
Vous avez aimé cet article ? Abonnez-vous à notre newsletter et recevez plus d'articles comme celui-ci, directement dans votre boîte mail.