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FINANCEMENTS Belgique

Déductions fiscales et audiovisuel : quand l’Etat et la profession sortent vainqueurs…

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- Une étude récente montre que le Tax Shelter réussit autant à l’Etat belge qu’à la profession : 77M€ de gains pour l’Etat, et +250% du nombre de films !

Créé en 2003, le mécanisme d’incitation fiscale du Tax Shelter (lire le dossier) a marqué de son empreinte le paysage audiovisuel belge. Son objectif était d’encourager la (co)production de films en Belgique. En somme, une société qui souhaite investir dans le soutien à la production audiovisuelle bénéficie d’une exonération d’une partie de ses bénéfices à concurrence de 150%, avec comme bonus le sentiment d’avoir contribué à la réussite d’un projet artistique d’envergure. Le producteur, lui, voit s’ouvrir une source de financement complémentaire et salvatrice. Quant à l’Etat, il espérait voir la création de retombées économiques et culturelles substantielles, contribuant à structurer et développer le secteur.

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Une étude menée par le cabinet Deloitte, et le studio belge uMedia, vient de démontrer, en s’appuyant sur plus de 90 films soutenus entre 2003 et 2011, que l’opération représentait un réel succès dans tous ces domaines. Voici un chiffre qui résume la situation : pour 1€ « perdu » en déductions fiscales, l’Etat récupère 1.21€ en retombées économiques. Les gains nets pour l’Etat belge s’élèvent à 77M€ ! En effet, depuis l’introduction du Tax Shelter, le nombre d’emploi dans le secteur audiovisuel a augmenté de 23%. La marge brute du secteur, elle, a augmenté de 75%. Plus impressionnant encore, le nombre de films produits en Belgique durant cette période a augmenté de 250% ! La Belgique se situe dans le haut du classement européen du nombre de films majoritaires par habitant (3 par million d’habitants, soit un tout petit peu moins que la France), et explose les compteurs en ce qui concerne le nombre de coproductions (4.7 par million d’habitants, loin devant le Danemark avec 1.3 et la France avec 0.9). Cette embellie se vérifie également sur le plan qualitatif. Les observateurs auront noté que depuis quelques années, les films belges se distinguent dans les palmarès des festivals internationaux, ce qui se vérifie chiffres à l’appui, avec une augmentation de 49% du nombre de prix depuis 2003.

A l’heure où la profession souhaite revoir et améliorer le mécanisme, force est de constater que celui-ci a acquis une place structurelle et incontournable dans le paysage audiovisuel belge.

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