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FILMS / CRITIQUES

Just the Wind

par 

- Un thriller rural sur fond de racisme centré sur une famille tsigane des grandes plaines traquée par des tueurs. Grand Prix à Berlin, candidat hongrois à l'Oscar et nominé au prix LUX 2012.

Le réalisateur hongrois Benedek 'Bence' Fliegauf a présenté son dernier film, Just the Wind [+lire aussi :
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interview : Bence Fliegauf
fiche film
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, finaliste du LUX Prix 2012 du Parlement Européen, en compétition au Festival International du Film de Berlin, qui se poursuit tout au long du week-end.

Après son film de langue anglaise, en compétition à Locarno, Womb [+lire aussi :
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fiche film
]
, avec Eva Green et Matt Smith, Fliegauf revient dans son pays natal pour un film non seulement hongrois mais aussi inspiré par des faits réels qui ont frappé le pays en 2008 et 2009, lorsque plusieurs familles de la communauté gitane ont été victimes de violentes agressions.

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Pour raconter son histoire, Fliegauf a choisit de se limiter à une journée, qui commence au lever du soleil alors que la mère de l’un des familles (Katalin Toldi) se lève et réveille ses deux enfants, l’adolescente Anna (Gyongyi Lendvai) et son jeune frère Rio (Lajos Sarkany), pour qui l’école ne compte pas autant que pour sa sœur. Vient compléter cette famille le grand-père Tomi (Gyorgy Toldi), qui a été victime d’une attaque.

Au cours de cette journée, tous les trois vont être confrontés à des scènes de racisme ordinaire visant leur communauté, que ce soit au travail, à l’école ou dans la rue par le biais d’une conversation entendue par hasard entre deux policiers. Le film donne un bon aperçu de la haine tenace des Roms qui habite désormais la population hongroise et qui ne semble plus surprendre personne, même pas les personnes touchées.

Mais l’attitude et la parole peuvent entraîner des conséquences physiques plus graves, et la violence qui nous attend à la fin de cette journée est annoncée sur un carton-titre au début du film, ce qui ajoute un sentiment d’appréhension constant, intensifié par l’absence presque totale de musique et la proximité de la caméra avec les personnages. Dans son approche technique, le film évoque assez Dealer, le film qui avait révélé Benedek Fliegauf au grand public.

La société Inforg-M&M Film de Budapest a produit ce film, en coproduction avec la société allemande The Post Republic et la société française Paprika Films, avec le soutien d’Eurimages et de Mitteldeutsche Medienförderung. La société Match Factory, basée à Cologne, est en charge des ventes à l’international.

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(Traduit de l'anglais)

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