25/09/2012 - L'auteur de Gomorra a présenté à la presse son nouveau film, Reality, qui après le Grand Prix du jury obtenu à Cannes sort sur 350 écrans le 28 septembre, distribué par 01

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fiche film] qui représentera l'Italie dans la course aux nominations pour l'Oscar du meilleur film en langue étrangère (lire l'article), mais en attendant, Matteo Garrone a présenté hier à la presse romaine son film, qui après le Grand Prix du jury obtenu à Cannes en mai sort enfin le 28 septembre sur 350 écrans transalpins, distribué par 01. Il ne s'inquiète pas trop pour la nomination pour les Oscars : "Il faut une bonne dose de chance pour trouver chez les jurés une sensibilité pour un certain type de cinéma, et pour que ceux-ci soient d'accord entre eux. Cela tient beaucoup au hasard, je l'ai vu à Venise en tant que membre du jury. La nomination pour représenter le pays aux Oscars est une reconnaissance importante, mais c'est la salle qui compte, que le public s'amuse. On verra bien".

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La presse romaine a également pu rencontrer le talentueux acteur principal du film, Aniello Arena, qui, étant encore détenu à la prison de Volterra, a dû obtenir une permission spéciale pour être présent. Avec ses traits à mi-chemin entre Totò et Robert De Niro, il joue dans le film Luciano, un poissonnier résolu à être pris dans l'émission Grande Fratello (le Big Brother italien) : "Luciano a un côté sympathique, joyeux, que j'ai aussi. Et puis au fil du temps et de mes journées en prison, il a grandi émotionnellement en moi. Pour nous, les détenus, il n'y a que la télévision, mais je n'aime pas les reality shows. J'ai regardé les premières éditions du Grande Fratello, parce que c'était une nouveauté, mais je préfère les films et les documentaires".

La conférence de presse a permis de reparler des polémiques qu'a entraîné, après Cannes, la décision de ne pas lancer Reality sur les écrans comme Io e te [+lire aussi :
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fiche film] de Bertolucci, juste après le festival. Le producteur du film, Domenico Procacci de Fandango, a dit : "Pour moi, il n'est pas correct de prétendre que des auteurs qui font un film tous les quatre ans se prêtent au jeu 'rallongez la saison cinématographique'. Pour allonger la saison, il faut miser sur le cinéma commercial, pas sur les films d'auteurs". Reality, bien accueilli au Festival de Toronto où il a été projeté récemment, a déjà été vendu à plus de quinze pays, dont le Canada et les États-Unis (lire l'article).

(Traduit de l'italien)