15/11/2012 - Ce premier long métrage d'Alexander Nally rejoue l'Odyssée dans un contexte contemporain

Avec Papadopoulos & Sons [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film], une autre coproduction anglo-grecque a impressionné le public du Festival de Thessalonique qui s'est achevé récemment : The Telemachy de Alexander Nally.

Le film s'inspire des premiers chants de l'L'Odyssée d'Homère, qui racontent "Le voyage de Télémaque", le fils d'Ulysse. Dans le présent, Telemachus (Patrick Fryer) est un garçon gréco-britannique dont le père est absent et dont la mère Penelope (Lysette Anthony) a plusieurs courtisans, qu'elle reçoit dans sa grande demeure.

Telemachus se décide finalement à chercher son père en Grèce. Là, il trouve Ilias (Constantinos Markoulakis). Il est pêcheur et vit dans une charmante maison abandonnée sur l'île de Skiathos (où ont été filmés certains passages de Mamma Mia! [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film]).

Père et fils tentent de créer des liens, mais ce n'est pas chose facile, car ils ont peu en commun. Bien sûr, le moment vient aussi où ils doivent retourner auprès de Penelope et chasser ses prétendants.

Nally, né en 1987, a fait des études d'Histoire antique, et son intérêt pour Homère transparaît dans tout le film. Dans le même temps, il leste le récit du problème de la probabilité qu'un garçon nommé Telemachus et qu'un père nommé Ilias, tous deux versés en Histoire antique, ne devinent pas comment l'histoire va se passer alors que c'est le plus connue jamais produite en Grèce.

The Telemachy, tourné au Royaume-Uni et en Grèce par la caméra numérique du chef-opérateur débutant Gabriel Loukeris, capture superbement ces deux pays très différents.

Le film a été produit par Dimitra Gyftopoulou pour la société britannique Matchbox Productions Ltd.

(Traduit de l'anglais)