email print share on Facebook share on Twitter share on LinkedIn share on reddit pin on Pinterest

AUDIOVISUEL France

TPS Cinéma soutient le cinéma français

par 

Réplique mercredi 19 mars de TPS Cinéma , la filiale du bouquet satellite TPS, attaquée par les organisations professionnelles du 7e art hexagonal pour sa lenteur à appliquer ses obligations légales de soutien de la production cinématographique.
Dans un communiqué, TPS Cinéma s’est engagé à «renforcer et préciser» ses investissements dans le cinéma français dans le cadre d’une nouvelle convention conclue entre ses différentes chaînes (TPS Star, Cinestar 1, Cinestar 2, Cinefaz et Cinetoile) et le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel. Une annonce qui met provisoirement fin à un conflit ouvert. En effet, depuis le 1er janvier, TPS Cinéma est en infraction avec le décret câble et satellite avec à la clé une menace de perte de son autorisation d’émettre.
La convention à venir imposera à TPS Cinéma des obligations dans la lignée de l’accord signé en mars 1999 avec le Blic (Bureau de liaison des industries cinématographiques) et l’ARP (Auteurs-Réalisateurs-Producteurs) : des investissements de 2,01 euros par mois et par abonné dans l'achat et le pré-achat de films français. Par ailleurs, une « clause de diversité » sera inclue, à hauteur de 15 pour cent des dépenses en 2003 (20 pour cent à partir de 2004) consacrés à des films français dont le budget est inférieur à 5,34 millions d’euros.
Ce dernier point pourrait satisfaire les professionnels du cinéma hexagonal, mais des rebondissements sont encore envisageables dans la dernière ligne droite des négociations.
En 2002, TPS Cinéma qui compte 1,25 million d’abonnés a investi 33 millions d’euros au total dans le cinéma, dont 23,69 millions d’euros dans la production française (17 long-métrages, dont 7 premiers films).

Vous avez aimé cet article ? Abonnez-vous à notre newsletter et recevez plus d'articles comme celui-ci, directement dans votre boîte mail.

Privacy Policy