10/12/2012 - Regain d’attractivité pour les tournages en France des films nationaux et internationaux grâce à une forte hausse des plafonds des crédits d’impôt

Cadeau de Noël anticipé pour les producteurs français et leurs homologues étrangers souhaitant tourner dans l’Hexagone : l’Assemblée Nationale a relevé de manière très significative le plafond de leurs crédits d’impôt (sur 20 % des dépenses engagées). Pour les œuvres françaises, il passe de 1 à 4 M€ alors que le crédit d‘impôt international grimpe de 4 à 10 M€. Les députés ont également élargi l'assiette des dépenses éligibles.

La Ficam (Fédération des Industries du Cinéma, de l'Audiovisuel et du Multimédia) s’est félicitée de cette décision destinée à enrayer la tendance à la délocalisation des tournages de films français (40 % de la production 2012 et jusqu’à 70 % pour les longs métrages de plus de 10 M€ de budget – lire la news) et à renforcer l’attractivité du territoire hexagonal pour les productions internationales. La France ne capte actuellement que 3 % des tournages internationaux en Europe, d’autres pays du Vieux Continent disposant d’incitations fiscales beaucoup plus avantageuses. A noter qu’on évalue qu’un euro de crédit d’impôt engendre sept euros injectés dans l’économie française, sans oublier l’impact positif pour le volet Emploi et pour la bonne santé des studios comme la toute nouvelle Cité du Cinéma (lire l’article).

Soupe à la grimace en revanche du côté des salles qui verront la TVA sur les entrées passer en 2014 de 7 % à 10 %. Une hausse qui a scandalisé toutes les organisations professionnelles du cinéma français puisque le 7ème art deviendrait ainsi la seule activité culturelle ne bénéficiant pas du taux réduit de TVA (5%).