My Dog Killer montre les dents à Rotterdam
par Viktor Palák
- Le premier long de Mira Fornay a participé à la Semaine de la critique de Venise, son deuxième fait d'elle la première Slovaque à jamais concourir à Rotterdam
La réalisatrice slovaque Mira Fornay, dont le premier film, Foxes [+lire aussi :
critique
fiche film] (2009), évoquait la situation des jeunes d'Europe centrale, s'attaque de nouveau à un sujet lourd à travers un récit qui se situe cette fois à la frontière entre les républiques tchèque et slovaque.
Son deuxième long métrage, My Dog Killer (Môj pes Killer), est une coproduction tchéco-slovaque dont le scénario a été sélectionné au Marché de la coproduction de Berlin en 2010 et soutenu par Thessalonique. Le héros est un jeune à problèms de 18 ans qui n'arrive à avoir d'attachement émotionnel qu'envers son chien. Le film explore minutieusement le village où il vit et la rancune qui nourrit les relations entre ses habitants.
Fornay analyse les liens entre racisme et carence émotionnelle, mais aborde aussi des questions encore plus sérieuses que la forme de la tragédie antique à laquelle son forme se rapporte, d'une manière qui n'est pas sans évoquer l'approche d'Ulrich Seidl.
My Dog Killer est le premier film slovaque à jamais concourir à Rotterdam. Côté tchèque, Bohdan Slama a gagné l'édition 2002 avec The Wild Bees (Divoke vcely).
La 42ème édition du Rotterdam IFF bat son plein depuis le 23 janvier et se prolongera jusqu'au 3 février. L'avant-première internationale du film est prévue pour le 29 janvier.
(Traduit de l'anglais)
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