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BERLINALE 2013 Marché

Il faut que les producteurs parviennent à "mieux comprendre leur public"

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- Le débat de l’EFM sur l’industrie aborde les besoins et les perspectives de la production cinématographique en Europe

Malgré les conséquences de la situation économique européenne sur la production, la distribution et la vente de films, il est encore possible de produire des films. "Si vous avez un bon projet entre les mains, vous pouvez le financer », a déclaré Martin Moszkowicz (photo), directeur de la société allemande de production et de distribution Constantin Film, au cours du Débat de l’EFM sur l’industrie à Berlin. « Un producteur devrait toujours savoir quel est le public cible de son film".

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D’après Martin Moszkowicz, Constantin Film développe entre 80 et 100 projets chaque année, dont seulement une douzaine voient le jour. "Le fait que, souvent, les producteurs consacrent tellement de temps à un film qu’ils n’ont pas les moyens de le produire est un gros problème", explique t-il. Constantin Film peut non seulement se payer le luxe de renoncer à certains projets lorsqu’ils ne fonctionnent pas mais il a également la patience de rester fidèle à certaines idées. En 1982, Bernd Eichinger acquiert les droits cinématographiques de la bande dessinée Les 4 Fantastiques pour 50000 dollars, mais il devra attendre 28 ans avant que le film soit réalisé. "C’est en 1995 que nous avons commencé à le développer", ajoute le directeur de Constantin Film.

Les projets chez Constantin vont des petites productions à petit budget à des films de grande envergure qui peuvent atteindre les 150 millions de dollars. Pour des films comme Tarzan en 3D avec capture des mouvements, d’un budget de 65 millions de dollars, ou la production de 100 millions de dollars Pompéi, dont le tournage débutera au mois d’avril, cette société basée à Munich a pu récupérer une grande partie du budget grâce à des préventes à Cannes.

"En Russie, la taille a de l’importance, mais d’une manière différente", a expliqué Catherine Mtsitouridze, directrice générale de Roskino. "Les grosses productions financées par l’état ont été un véritable fiasco. Nous avions un film de 13,5 millions de dollars qui n’en a rapporté que 2,8 millions". D’un autre côté, le film russe à petit budget Soulless, de Sergei Minaev, qui a coûté 3 millions de dollars, a permis de recueillir environ 40 millions. "Il s’agit de l’adaptation d’un roman qui a connu beaucoup de succès auprès des jeunes, il a bien été compris par le public et a bénéficié d’une formidable campagne publicitaire", a souligné Catherine Mtsitouridze. "Il faut que les producteurs parviennent à mieux comprendre leur public."

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(Traduit de l'anglais)

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