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SORTIES Italie

Claudio Bisio au Quirinal dans Benvenuto presidente!

par 

- La comédie de Riccardo Milani raconte comment un pêcheur naïf se retrouve par erreur élu à la présidence de l'Italie. Sortie le 21 mars, précédée d'une avant-première à Bari samedi 16

Comme si la politique italienne n'était pas déjà assez surréaliste comme ça, le nouveau Président de la République s'appelle Giuseppe Garibaldi et c'est un pêcheur de truites âgé de 55 ans... C'est du moins le cas dans le film Benvenuto presidente! [+lire aussi :
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 de Riccardo Milani, que 01 lance sur 400 écrans italiens le 21 mars, après l'avant-première prévue ce samedi 16 dans le cadre du Festival de Bari. Ce long métrage arrive à un moment délicat de la vie politique nationale. Il est même tellement d'actualité (avec son histoire d'homme du commun qui arrive au pouvoir) qu'il risque d'être taxé de "grillisme", en référence au nom du leader du Mouvement 5 Stelle récemment élu au Parlament.

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Le film, à mi-chemin entre fable et farce, raconte comment un modeste pêcheur de truites (Claudio Bisio), de son vrai nom Giuseppe Garibaldi, mais que tous ses amis appellent Peppino, accède par le fait d'une blague au Palais Quirinal (l'Élysée italien). En effet, les représentants des trois plus grands groupes politiques (Giuseppe FiorelloMassimo Popolizio et Cesare Bocci), champions du piston, ayant du mal à se mettre d'accord sur le nom du nouveau président, tous les parlementaires écrivent par provocation sur leur bulletin le nom du héros national, Garibaldi, sans savoir qu'il y a vraiment un citoyen éligible portant ce nom.

Contre toute attente, Peppino accepte sa nouvelle charge et se soumet sans grand succès aux leçons de protocole que se charge de dispenser la très stricte vice-secrétaire générale (Kasia Smutniak). Son fort, ce ne sont pas les conventions, mais le bon sens, l'optimisme et la probité.

"Le film a été écrit il y a trois ans. Le grillisme n'avait pas encore fait son apparition, mais il règnait déjà un climat anti-politique", précise le scénariste Fabio Bonifacci (Amiche da morire [+lire aussi :
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). "Je n'attaque pas les partis, ajoute Milani. Ce qui est pourri, ce n'est pas seulement le Parlement, mais aussi les citoyens qui ne respectent pas les règles". Et Bisio de souligner : "Un film né comme une farce est devenu d'un coup hyperréaliste".

Si, à quelques jours des élections, un autre film, Viva la libertà [+lire aussi :
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, prédisait la chute du leader de l'opposition dans les sondages (lire l'info), à la veille de la désignation de nouveau chef d'État, Benvenuto presidente! reflète l'incertitude réelle qui pèse sur cette nomination, mais il le fait avec légèreté en enchaînant les gags. Reste à savoir si les Italiens ont encore envie de rire de leurs malheurs. 

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(Traduit de l'italien)

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