21/06/2013 - Les producteurs, auteurs, exploitants et syndicats professionnels demandent le renouvellement de ce système après la nouvelle, encore non confirmée, qu'il pourrait être amputé

Le monde du cinéma italien est en état d'alarme depuis qu'est parvenue la nouvelle, encore non confirmée, que le gouvernement envisage d'amputer les crédits d'impôts offerts en matière de production, de distribution et d'exploitation. Comme le souligne une note commune publiée par l'ANICA, l'AGIS, 100Autori et les syndicats, l'éventuelle réduction de ce poste rendrait les crédits d'impôts impraticable de facto, alors que l'efficacité de ce système a été amplement confirmée ces dernières années. En ces temps de crise, les incitations fiscales italiennes ont permis de maintenir le niveau des investissements et donc d'éviter les retombées négatives sur l'industrie et sur l'emploi qui auraient résulté de leur chute. Ce système a de surcroît généré pour l'État des retours supérieurs aux sommes investies.

La réduction du poste incitations fiscales serait inscrite dans le décret que le gouvernement est en train d'élaborer pour relancer la croissance et l'emploi. Cette nouvelle alarmante vient alors qu'il y a quelques jours encore, le ministre de la Culture et du Tourisme Massimo Bray (photo) exprimait sa satisfaction par rapport à l'approbation en Conseil des ministres de trois mesures favorables au secteur du cinéma : le renouvellement des incitations fiscales, la remise en place des organes indispensables au cinéma au sein du Conseil supérieur de la Culture et la possibilité pour le ministre de gérer l'ensemble des fonds internes à son ministère de manière à gérer au mieux les urgences. Les crédits d'impôts, explique Bray, "ont été prorogés pour 2014-2015 et le seront les années suivantes si les ressources nécessaires sont réunies. Gardons bien à l'esprit que la culture et le tourisme sont des nerfs fondamentaux du relancement économique".

(Traduit de l'italien)