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DISTRIBUTION Europe

Under The Milky Way, aux premières lignes de la distribution en VoD

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- Ses fondateurs perçoivent la VoD comme une solution capable de répondre au problème de la non visibilité de la majorité des 1200 longs métrages européens qui sortent chaque année en salles en Europe, mais ont du mal à s'établir dans les marchés extérieurs

Fondée en 2010, la jeune compagnie Under The Milky Way bénéficie aujourd'hui d'une expertise considérable dans le secteur de la distribution de films en vidéo à la demande (VoD). Ses fondateurs, Pierre Alexandre Labelle, Jérôme Chung et Alexis de Rendinger, respectivement basés à New-York, Paris et Los Angeles, multiplient les déplacements pour animer des conférences sur l'industrie en constante ébullition de la distribution digitale. L'agrégation de droits pour le compte des plateformes globales (iTunes, Amazon, Google Play, Sony), est le terreau des activités de la compagnie.

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"Des sociétés comme A contracorriente travaillent avec nous pour que les titres soient exploités dans de bonnes conditions sur les plateformes globales présentes en Espagne, et que l'argent dû leur soit reversé de façon rigoureuse", précise Pierre Alexandre Labelle. Les intervenants du réseau Under The Milky Way, présents en Allemagne, Scandinavie, Japon, Australie, travaillent de concert avec les distributeurs pour que la disposition des titres et leur marketing sur les plateformes soient adaptés aux réalités locales de chacun de ces marchés.

La distribution internationale est le second point fort de Under the Milky Way. Ses fondateurs perçoivent la VoD comme une solution capable de répondre au problème de la non visibilité de la majorité des 1200 longs métrages européens qui sortent chaque année en salles en Europe, mais ont du mal à s'établir dans les marchés extérieurs.

La compagnie est d'ailleurs à l'origine de Waveback, une console web adaptée aux besoins des distributeurs pour la promotion des films en VoD. Gratuite, son utilisation permet de gérer plusieurs comptes sur les réseaux sociaux et de recevoir des retours d'analyse d'impact. Avec l'appui initial du CNC en France, l'outil s'est développé grâce à une subvention du Programme Media de la Commission Européenne permettant d'en étendre l'utilisation aux pays de l'UE, par la traduction de l'interface en plusieurs langues.

Au lendemain des débats houleux sur l'exception culturelle et des Assises de l'Audiovisuel organisées en juin à Paris, Under The Milky Way s'interroge. À propos du financement du cinéma français, il ne fait aucun doute pour Pierre Alexandre Labelle que le modèle doit être réformé tout en restant pérenne pour conserver ses forces. Mais quand certains pensent que pour redonner un coup de fouet à la production audiovisuelle, les plateformes globales de VoD devraient participer au pré-financement du cinéma, certains problèmes se posent. "Les plateformes globales ont d’importantes ressources financières et détiennent des marques puissantes capable de fédérer des audiences. Mais le contenu cinématographique n'est pas le coeur de métier de ces sociétés", précise Labelle. "Ces plateformes se considèrent plutôt comme des détaillants en ligne un peu à la façon de Wal-Mart ou Carrefour. Quand aux services de Vidéo à la demande par abonnement (SVoD), leurs investissements en terme de contenus pourraient privilégier les séries TV jugées plus fidélisantes et identitaires que le cinéma ; comme avec la série House of Cards lancée par Netflix." Affaire à suivre...

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