Les Archives du cinéma du Danemark récupèrent deux films jusque là manquants
- Grâce à une donation privée aux archives gérées par l'Institut national du cinéma, deux comédies des années 1960 ont intégré la collection

Les Archives du cinéma de l'Institut du cinéma du Danemark réunissent à Glostrup, dans la banlieue de Copenhague, l'ensemble des films jamais réalisés au Danemark, soit 40 000 titres allant de l'époque du nitrate de cellulose aux documents numériques. Tout est là, ou presque : l'historien du cinéma Mikael Braae a en effet découvert, en inventoriant une donation privée à l'Institut, qu'il manquait deux titres à la collection.
“Le Centre d'activités de Sundholm, sur l'île d'Amager, nous a dit qu'il possédait une belle quantité de vieilles bobines qui pourraient nous intéresser, soit 17 palettes de matériel poussiéreux et moisi représentant environ 400 films. Certains étaient listés et décrits tandis que d'autres restaient assez mystérieux qu'il nous fallait identifier et trier", raconte Braae.
“La plupart des films étaient des films danois réalisés entre les années 1960 et les années 1980. Nous en avons jeté certains, soit parce qu'ils étaient en trop mauvais état ou incomplets, soit parce que nous les avions déjà. Il y avait aussi beaucoup de bandes-annonces, des courts métrages, des documentaires, et aussi des tonnes de vieilles publicités", poursuit le curateur.
Parmi les productions locales, Braae a retrouvé les copies de deux comédies – Whose Little Girl Are You d'Erik Balling (1963), avec Ghita Nørby, Dirch Passer et Maria Garland, et Life with Daddy de Finn Henriksen (1967, cf. photo), avec Nørby, Morten Grunwald et Marguerite Viby –, or ces titres manquaient jusqu'ici aux archives, parce qu'à l'époque, aucune loi n'imposait que tous les films soient sauvegardés et archivés.
Les Archives, qui à leur naissance en 1941 ne consistaient qu'en deux grandes boîtes sur le toît du premier musée du cinéma du Danemark, s'occupent aussi à présent du répertoire de la filmographie nationale, de préparer des copies et clips, de protéger la collection et de numériser le patrimoine, et enfin de gérer la Vidéothèque nationale, qui est ouverte au public à l'intérieur de la Maison du cinéma de Copenhague.
(Traduit de l'anglais)
Vous avez aimé cet article ? Abonnez-vous à notre newsletter et recevez plus d'articles comme celui-ci, directement dans votre boîte mail.