14/10/2013 - Au nom du fils a devancé Borgman d’Alex Van Warmerdam ou encore Holy Motors de Léos Carax dans la course au Méliès d’Or, décerné ce week-end à Sitgès

Ce week-end était décerné le Méliès d’or, à l’occasion du Festival International du Film Fantastique de Sitgès. Le Méliès d'or est une récompense unique en son genre, puisqu’elle couvre plusieurs festivals, dans le cadre de la Fédération Européenne des Festivals de Films Fantastiques. Chacun des neuf festivals adhérents décerne chaque année un Méliès d'argent à l'un des films en compétition, puis en fin de saison, ceux-ci concourent les uns contre les autres pour la récompense suprême. Ce concours concerne le meilleur film fantastique ou de science-fiction européen de l’année, et rassemblait cette année des films aussi différents que Cockneys vs Zombies [+lire aussi :
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fiche film] ou Holy Motors [+lire aussi :
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interview : Leos Carax
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C’est donc avec une certaine surprise qu’il a été décerné cette année à Au nom du fils [+lire aussi :
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fiche film] de Vincent Lannoo, primé cet été au Festival du Film Fantastique de Neufchatel. Au nom de fils retrace la croisade vengeresse d’Elisabeth, mère de famille d’obédience franchement tradi-catho, qui voit son monde s’effondrer quand son fils, victime d’un prêtre pédophile, met fin à ses jours. Si le film oscille entre plusieurs genres, ne lésine pas sur les effusions d’hémoglobine, et se caractérise par un ton radicalement iconoclaste et joyeusement irrévérencieux, il ne relève pas à proprement parler du fantastique ou de la science-fiction. On notera cependant qu’Au nom du fils suscite depuis plus d’un an de belles réactions du public dans les  nombreux festivals où il a été montré. Pas plus tard que la semaine dernière, il recevait le Prix du public au festival L’Absurde Séance de Nantes. Ce Méliès  vient donc clôturer une belle carrière festivalière.

Par le passé, le Méliès d’or a récompensé des cinéastes aussi prestigieux que Michael Wintterbottom (Code 46 [+lire aussi :
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fiche film]) ou Alex de la Iglesia (The Last Circus [+lire aussi :
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fiche film]), et consacré des succès tels que Let the Right One In [+lire aussi :
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fiche film] de Tomas Alfredson ou Adam’s Apples [+lire aussi :
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fiche film] de Anders Thomas Jensen. Au nom du fils est le deuxième film belge à remporter ce prix, après Thomas est amoureux de Pierre-Paul Renders en 2001.