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INDUSTRIE France

270 longs métrages produits en 2013

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- Reflux de 7,2 % des investissements à 1,25 Md€, baisse des coproductions internationales et coup de frein sur les gros budgets

270 longs métrages produits en 2013

Légère décélération de la production cinématographique française en 2013 après le record 2012 (279 longs métrages). Selon les données dévoilées par le CNC, 270 films ont été agrées l'an passé dont 209 d’initiative française (FIF - un nombre stable par rapport à 2012) et 61 coproductions minoritaires (-9).

Si le nombre de films 100% français a continué à progresser (154 contre 150 en 2012), les coproductions internationales ont reculé avec 116 longs (129 en 2012) produits avec au moins un pays étranger.

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Les investissements cèdent du terrain à 1,25 Md€ (982,68 M€ français et 263,17 étrangers), soit 7,2 % de moins qu'en 2012. Une tendance qui semble s'amplifier puisqu'ils avaient déjà perdu 3,4 % l'année précédente. Dans le détail, les FIF ont capté 1,02 Md€ (-4,3 %) en 2013 et les films d’initiative étrangère 225,67 M€ (-18,4 %).

Le devis moyen (devis total divisé par le nombre de films) des FIF baisse de 4,3 % et pointe à son plus bas niveau depuis dix ans : 4,88 M€. Mais c'est surtout l'évolution du devis médian (montant pour lequel 50 % des FIF présentent un budget supérieur et 50 % un inférieur) qui frappe, avec une baisse de 22,5% à 2,49 M€.

Nourris par quelques spectaculaires contre-performances au box-office, les houleux débats ayant agité l'industrie hexagonale depuis fin 2012 sur les sujet de la rentabilité et du coût trop élevé de certains films français (lire l'article) semble déjà avoir des conséquences tangibles avec un coup de frein sur la production de longs métrages à gros budget : 19 FIF seulement (le nombre le plus bas de la décennie écoulée) ont dépassé les 10M€ de devis en 2013 contre 33 en 2012.

Sont en revanche à la hausse les longs métrages entre 7 et 10 M€ de budget (de 22 en 2012 à 29 en 2013), la tranche des films du milieu (de 4 à 7 M€) qui pointe à 28 longs métrages l'an passé (contre 25 en 2012), et celle des oeuvres de 1 M€ à 4 M€ de devis (de 71 à 79 films).

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