email print share on Facebook share on Twitter share on LinkedIn share on reddit pin on Pinterest

BERLINALE 2014 Panorama Special

Berlinale : The Lamb

par 

- La troisième fiction de Kutlug Ataman aborde avec légèreté un sujet sérieux

Berlinale : The Lamb
Mert Taştan dans The Lamb

Le réalisateur et scénariste turc Kutlug Ataman fait son retour à la fiction après une pause de neuf ans. Son nouveau film, The Lamb [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film
]
, a été projeté dans la section Panorama Special de la Berlinale et il a gagné le Prix CICAE. Ataman, connu pour Lola + Bilidikid (1999) et 2 Girls (2005), tous deux lauréat de plusieurs prix, présente cette fois une histoire humoristique et joyeuse qui se déroule en Anatolie.

(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)
Hot docs EFP inside

Mert, cinq ans (joué par le très expressif et adorable Mert Taştan), est sur le point d’être circoncis en même temps que quatre autres garçons du village. Tous sont effrayés, mais Mert se trouve dans un état de panique totale à cause de sa grande sœur Vicdan (la talentueuse Sıla Lara Cantürk). C'est que la tradition exige que la famille organise une fête pour l’occasion, avec un agneau rôti, mais comme elle peine à rassembler l’argent pour s’en procurer un, Vicdan raconte à Mert qu'à défaut d'agneau, leur père Ismail (Cahit Gök, connu pour le thriller Hunting Season) n’aura d’autre choix que de sacrifier à la place son petit garçon. Cette prémisse donne une idée de l’humour à la fois noir et joyeux que le film propose.

Ismail parvient finalement à trouver un emploi, comme boucher justement, mais il dilapide son premier salaire pour s’offrir les services de Safiye (Nursel Köse, De l’autre côté [+lire aussi :
critique
bande-annonce
interview : Fatih Akin
interview : Klaus Maeck
fiche film
]
), officiellement chanteuse mais en réalité prostituée.  La mère de Mert, Medine (la magnifique Nesrin Cavadzade), une nouvelle fois déçue par son mari, décide de prendre les choses en main et de sauver l’honneur de la famille.

Le choix du réalisateur d’aborder un sujet sérieux et répandu dans la société turque sur un ton léger et amusant est une excellente idée. S’il s’était agi d’un film grave traitant de problèmes familiaux dans une société traditionnelle, il se serait ajouté à la longue liste d’histoires de ce genre que produit la région qui embrasse la Turquie et le Moyen-Orient.  The Lamb est l’un des rares titres joyeux et légers du festival, et au vu des applaudissements qu’il a reçu à Berlin, il y a fort à parier que le film sera récompensé par un prix du public, en dépit de son dénouement quelque peu maladroit.

The Lamb a été coproduit par Institute for the Readjustment of Clocks (Istanbul) et la société hambourgeoise Detailfilm.

(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)

(Traduit de l'anglais)

Vous avez aimé cet article ? Abonnez-vous à notre newsletter et recevez plus d'articles comme celui-ci, directement dans votre boîte mail.

Lire aussi

Privacy Policy