18/02/2014 - Après avoir remporté les Goya du meilleur film et de la meilleure réalisation, la comédie douce-amère de David Trueba a refait 320 000 € de recettes, soit la moitié de la somme obtenue lors de sa première présence à l'affiche

Vivir es fácil con los ojos cerrados de David Trueba

Les trophées cinématographiques sont utiles à bien des égards. Ils permettent notamment de redonner une vie commerciale à leurs lauréats.  Non que les Goya aient toujours eu l’effet escompté : d'année en année, les distributeurs ont relancé les grands gagnants successifs aux prix du cinéma espagnol dans l’espoir que ce supplément de notoriété fasse augmenter les recettes, mais l'opération n'a pas toujours été payante. Cette année, cependant, la reprise a fonctionné : Living Is Easy with Eyes Closed [+lire aussi :
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fiche film] de David Trueba, lauréat des deux principaux Goya (meilleur film, meilleure réalisation), a réalisé plus de 320 000 € de recettes supplémentaires, soit près de la moitié de ce qu’il avait généré jusqu’à présent (un peu moins de 687 000 €).

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Après la cérémonie de dimanche dernier, qui a vu Living Is Easy with Eyes Closed remporter six prix, le distributeur Universal Pictures a décidé de remettre en circulation 148 copies du film, soit 17 de plus que lors de son premier lancement le 31 octobre 2013 (la reprise a commencé lundi 12 février avec 77 copies, mais 71 s'y sont ajoutées dès vendredi).

Contrairement aux vainqueurs des précédentes éditions, le sixième long métrage de David Trueba, frère du cinéaste Fernando Trueba, est une comédie douce-amère dont les résultats au box-office étaient jusqu'ici restés considérablement en dessous de son véritable potentiel commercial (le film est entré à la 11^e position avec un peu plus de 250 000 €) : sa marge de progrès était donc conséquente. Cette fois, grâce à sa reprise dans les cinémas, le film est parvenu à dépasser la barre du million d’euros.

(Traduit de l'espagnol)