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FESTIVALS Luxembourg

Un réalisme magique enchanteur dans Free Fall

par 

- Après avoir impressionné avec les visuels de Final Cut: Ladies and Gentlemen, György Pálfi revient avec un nouveau film extravagant

Un réalisme magique enchanteur dans Free Fall

Le nouveau film de György Pálfi, Free Fall [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film
]
, pourrait être décrit comme une démonstration visuelle puissante parsemées d'éléments grotesques, surralistes et absurdes. Le film, au programme cette semaine au Festival CinEast de Luxembourg ainsi qu'à la Semaine du cinéma hongrois, raconte l'histoire d'une vieille dame qui en a assez de sa vie misérable et décide de grimper l'escalier avec son caddie et ses affaires pour se jeter du toit de son immeuble. Cependant, par un miracle sombrement cocasse, elle survit et doit remonter l'escalier de nouveau. Pendant son ascension, elle passe devant les différents appartements de son immeuble. Le spectateur fait alors connaissance avec ces petits mondes, qui racontent tous une histoire plus incroyable que celle d'avant. Il y a l'appartement où un gourou essaie de ramener un élève en lévitation à terre, en l'accusant d'être trop vain, celui où une fiancée "trophée" essaie de se faire des amis à une fête huppée alors qu'elle est complètement nue, celui où vit un couple obsédé d'hygiène qui n'a de contacts intimes qu'a travers du plastique, celui qui abrite une sorte de sitcom coréen sur un drôle de triangle amoureux, celui dont l'occupante veut que son bébé retourne dans son ventre et, enfin, celui où un petit garçon vit qui semble être le seul à voir le taureau énorme qui habite dans son appartement.

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Tout en représentant un vaste éventail de genres cinématographiques (de la SF au réalisme social), toutes ces histoires qu'apprend la vieille dame en montant l'escalier ont en commun un même sens de l'humour caustique, et leur absurdité. Leur réalisme permet de les interpréter de mille manières, et elles sont visuellement assez captivantes pour que l'attention du spectateur se maintienne pendant tout le film. La mise en scène extravagante de Pálfi est bien complétée par la musique électronique futuriste d'Amon Tobin, qui communique dès le départ au spectateur la sensation que des choses étranges sont sur le point de se passer.

Free Fall a été commandé par le Festival de Jeonju pour le Jeonju Digital Project, qui jusque là présentait trois courts métrages par an mais passe à partir de cette année à trois longs chaque année.  Depuis son avant-première à Jeonju, Free Fall a remporté de nombreux prix, notamment celui de la mise en scène et le Prix spécial du jury au Festival de Karlovy Vary.

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(Traduit de l'anglais)

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