Isabel Coixet capitaine du débarquement espagnol à la 65ème Berlinale
par Alfonso Rivera
- La coproduction Personne n’attend la nuit mène une flotte ibérique qui va du documentaire gastronomique au film des marges
Isabel Coixet est la première à porter les couleurs de l'Espagne à cette nouvelle édition du Festival international du film de Berlin, et pour cause : Personne n'attend la nuit [+lire aussi :
critique
bande-annonce
making of
interview : Isabel Coixet
fiche film] a été présenté ce jeudi en ouverture de la compétition internationale. Ce voyage émotionnel dans des terres glacées est une coproduction franco-hispano-bulgare interprétée en anglais par une troupe internationale et vendue par Elle Driver (lire l'article).
The Pearl Button [+lire aussi :
critique
bande-annonce
fiche film], lui aussi sélectionné en compétition, est un documentaire de Patricio Guzman qui a réuni les efforts de l’Espagne (Mediapro), du Chili et de la France. Le film a été tourné en Patagonie en suivant la piste narrative du fascinant Nostalgia de la luz (2010).
Ce ne sont pas les seuls films à représenter l'Espagne à Berlin. On pourra voir dans la section Forum Androids Dream [+lire aussi :
critique
bande-annonce
fiche film], une relecture personnelle de Blade Runner par l’espiègle Ion de Sosa, qui est la preuve irréfutable de l’émergence d’un cinéma espagnol effervescent malgré la crise. Le Forum accueille aussi El complejo del dinero [+lire aussi :
critique
bande-annonce
fiche film] de Juan Rodrigáñez, inspiré du roman éponyme de Franziska von Reventlow paru en 1916. L'action du film se déroule en Estrémadure et celui-ci a été tourné de façon totalement libertaire.
Dans la section Cinéma culinaire, on peut assister à la première mondiale du documentaire Sherry & The Mystery of Palo Cortado [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film] de José Luis López Linares, un film sur un vin oublié produit par Antonio Saura. Dans la même section, un autre documentaire, Cooking Up a Tribute [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film] de Luis Gonzalez et Andrea Gomez, s'intéresse aux frères Roca, les propriétaires du célèbre restaurant El Celler de Can Roca.
Ainsi, les deux pôles du cinéma espagnol actuel se côtoient à la Berlinale, d’un titre de plus de six millions d'euros (Isabel Coixet) à des films autoproduits pour de tous petits budgets (ceux de Sosa et Rodrigáñez).
(Traduit de l'espagnol)
Vous avez aimé cet article ? Abonnez-vous à notre newsletter et recevez plus d'articles comme celui-ci, directement dans votre boîte mail.
