24/06/2015 - 8 (co)productions allemandes sont en lice dans les différentes sections compétitives du grand événement tchèque, dont 3 en compétition internationale

L'Allemagne va être dignement représentée au 50ème Festival de Karlovy Vary (3-11 juillet). En compétition internationale, le prestigieux festival tchèque accueille les alléchantes avant-premières internationales d'une production outre-rhénane et deux coproductions. Le film entièrement allemand en lice est le nouveau film de Dietrich Brüggemann, Heil [+lire aussi :
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interview : Dietrich Brüggemann
fiche film], produit par Real Film Berlin et Bella Firma. Après le succès de son dernier travail, le remarquable Chemin de croix [+lire aussi :
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Q&A : Dietrich Brüggemann
fiche film] (Ours d'argent du scénario à Berlin), le réalisateur et scénariste propose une satire sur les néo-nazis allemands. Le personnage principal est un auteur germano-africain du nom de Sebastian Klein. Après une agression par des néo-nazis est-allemands, il perd totalement la mémoire et se met à répéter comme un perroquet tout ce qu'on lui dit. Et le voilà soudain qui fait le tour de toutes les émissions de télévision, à clamer les slogans que le meneur néo-nazi Sven a martelés à cet affet. Le grand public s'amuse beaucoup de voir cet homme de couleur pester contre l'intégration dans le poste, mais cela ne suffit pas à impressionner Doreen, la fille dont Sven est amoureux . Elle veut des coups d'éclat, des actes historiques. Sven se met alors à préparer sa bande pour le grand combat.

Une des coproductions allemandes en compétition est le titre kosovar/macédonien/français/allemand Babai [+lire aussi :
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interview : Visar Morina
fiche film] de Visar Morina, qui a fait ses études à l'Académie des arts des médias de Cologne et vit en Allemagne. Ce premier long-métrage coproduit par la société outre-rhénane NiKo Film raconte l'histoire d'un petit garçon de 10 ans, Nori, et de son père Gesim. Quand on fait leur connaissance, au début des années 1990, avant la Guerre du Kosovo, ils vendent des cigarettes dans la rue. Ensuite, le père s'enfuit en Allemagne, abandonnant son fils. Furieux, Nori part alors sur ses traces, car il est décidé à mettre son père face à cet acte d'abandon qu'il ne pourra jamais lui pardonner.

L'autre coproduction allemande en compétition est Box [+lire aussi :
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fiche film] du Roumain Florin Serban (Si je veux siffler, je siffle), coproduit côté Allemagne par augenschein Filmproduktion, avec des partenaires roumains et français. 

Dans la compétition "East of the West", les Hongrois Lili Horvát et Gyula Nemes présentent respectivement The Wednesday Child [+lire aussi :
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interview : Lili Horvát |
fiche film] (coproduit par la maison allemande Detailfilm) et Zero [+lire aussi :
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fiche film] (coproduit par 42film), tandis qu'Alexis Alexiou accompagne Wednesday 04:45 [+lire aussi :
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fiche film] (coproduit par Twenty Twenty Vision avec la Grèce et Israël).

La compétition réservée aux documentaires accueille l'avant-première mondiale de Once Upon a Dream – A Journey to the Last Spaghetti Western de Tonislav Hristov (coproduit par elemag pictures avec des partenaires finlandais et bulgares), qui se penche sur la ville espagnole de Tabernas, au milieu du désert, un lieu qui a servi de décor à des films comme Il était une fois dans l'Ouest et Lawrence d'Arabie, mais souffre à présent de la crise. Dans la même section, l'Allemagne est aussi représentée par Game Overd'Alba Sotorra (coproduit par Dirk Manthey Film avec des partenaires espagnols).

(Traduit de l'anglais)