14/05/2003 - Des chevaliers, des armes et de l’amours dans le film français de Gérard Krawczyk qui ouvre la manifestation. Penelope Cruz et Vincent Perez version XVIIIe siecle

La 56e édition du Festival de Cannes fait ses débuts en cape et épée avec Fanfan la Tulipe [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film]. Réalisé par Gérard Krawczyk et présenté hors compétition, le film est le remake de la version de 1952 de Christian-Jaque, récompensé à Cannes avec la Palme de la meilleur réalisation.
Dans les rôles qui furent de Gérard Philippe et Gina Lollobrigida, deux stars européennes contemporaines, Vincent Perez et Penelope Cruz.
Parmi les intrigues et les duels de la France du XVIIIe siècle, se déploie l’histoire d’amour entre l’aventurier Fanfan, au service de sa majesté, et la belle Adéline la Franchise. Parmi les autres interprètes du film figurent aussi Didier Bourdon dans le rôle du roi Louis XV et Hélène de Fougerolles en marquise de Pompadour.

Après Taxi 2, Taxi 3 et Wasabi, Gérard Krawczyk se dirige une fois de plus vers le cinéma spectaculaire, en visant sa caméra sur le passé : "J’ai vu le film quand j’étais un jeune garçon – a dit le réalisateur – et j’ai encore le souvenir des sensations que j’avais éprouvé à cette occasion. C’est justement pour ça que j’ai voulu affronter ce film en cherchant de respecter le plus possible l’ originel. En même temps j’ai pu redécouvrir la modernité de l’histoire ».
Penelope Cruz, arrivée sur la Croisette sans la présence de Tom Cruise à ses côtés, a affirmé être “heureuse de participer à un évènement aussi prestigieux” et que “ce festival est parfait pour la présentation du film ». L’actrice espagnole a ensuite fait preuve de modestie en répondant à ceux qui lui proposaient un rapprochement avec Gina Lollobrigida : « C’est impossible de se confronter à une légende ».

Comme pour d’autres grosses productions de ces dernières années, il y a la marque de Luc Besson. Auteur du scénario, écrit en collaboration avec Jean Cosmos, l’ ‘enfant prodige’ du cinéma de l’Héxagone s’est personnellement engagé en impliquant directement sa société Europa Corp.. Besson poursuit donc sa politique par laquelle il rapproche les légendaires héros de la culture française au public.

(Traduit de l'italien)