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PRODUCTION Espagne / Cuba

Últimos días en La Habana de Fernando Pérez passe en post-production

par 

- Le réalisateur de La Vie, c’est siffler définit lui-même son 8ème film, tourné l’été à La Havane en coproduction avec l’Espagne, comme un “drame joyeux”

Últimos días en La Habana de Fernando Pérez passe en post-production
Fernando Pérez (droite), sur le tournage de Últimos días en La Habana

Après le succès mondial, en 2000, de La Vie, c’est siffler (primé aux festivals de Sundance, Rotterdam et Berlin, ainsi qu’aux Goya espagnols dans la catégorie Meilleur film latino-américain), le cinéaste cubain Fernando Pérez avait réitéré l’exploit en 2003 avec l’émouvant documentaire Suite Havana, un film sans dialogue, composé d’histoires courtes sur des anonymes de la capitale cubaine, qui avait été nominé dans deux catégories aux prix de l’Académie du cinéma espagnol. Plusieurs films ont suivi : Madrigal, José Martí: el ojo del canario et La pared de las palabras.  Le prochain film de Pérez, son huitième, Últimos días en La Habana [+lire aussi :
critique
bande-annonce
fiche film
]
, a été tourné l’été dernier dans la ville qu’il aime tant, grâce à l’effort conjoint de l’ICAIC (Institut cubain des arts et de l'industrie cinématographiques) et des sociétés espagnoles Besa Films et Wanda Visión S.A. (la société des frères Morales, qui avait également assuré le financement et la distribution de certains des films précédents de Pérez).

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Últimos días en La Habana, interprété par Patricio Wood, Jorge Martínez, Coralia Veloz, Gabriela Ramos et Yailene Sierra, est la mise en scène d’un scénario tragi-comique co-écrit par Pérez et Abel Rodríguez sur le thème de l’amitié dans une ville sur le point de connaître des changements majeurs. Les personnages principaux sont deux amis et voisins quarantenaires vivant dans le quartier de Centro Habana : Miguel, un plongeur de restaurant qui rêve de s’installer à New York mais dont le visa n’arrive pas, et Diego, un homosexuel séropositif qui, armé de ses rêves et de sa gaieté, lutte pour continuer à profiter de chaque instant, depuis sa couche misérable, dans sa chambrette. Ce duo improbable est entouré de personnages en tous genres.

La photographie du film a été confiée à Raúl Pérez Ureta, collaborateur habituel du réalisateur. Le tournage a duré six semaines. Le film met en avant toute la diversité humaine de la capitale cubaine. Le film, soutenu par le programme Ibermedia, dispose d’un budget de 589 800 euros.

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(Traduit de l'espagnol)

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