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En compétition - La Petite Lili

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- Le film académique de Miller n’arrive pas à convaincre, inspiré par «La Mouette» de Tchecov. L’histoire se perd parmi les citations des grands du passé

Grand habitué de la compétition cannoise et prix du jury en 1998, le réalisateur français Claude Miller n'a pas convaincu avec son très académique La petite Lili, projeté jeudi 22 mai.

Transposition de «La Mouette» de Tchekhov dans le milieu du cinéma, le film raconte la confrontation artistique et les chassé-croisés amoureux de deux générations en vacances sur une île de Bretagne. Cette opposition de la jeunesse et de la maturité entre deux actrices (Ludivine Sagnier et Nicole Garcia) et deux cinéastes (Robinson Stévenin et Bernard Giraudeau), sous l'oeil ironique du patriarche Jean-Pierre Marielle, se transforme ensuite en réflexion sur la création.
«J'ai voulu montrer l'artifice du cinéma, mettre en rapport la réalité et la réalité transposée et suggérer que les artistes peuvent résoudre les tensions de la vie dans leur travail».

Très classique et sans surprise, La petite Lili se révèle un hommage à François Truffaut et à La nuit américaine, même si Claude Miller s'en est mollement défendu en citant d'autres films comme Les ensorcellés de Minelli ou Le Mépris de Godard. Par ailleurs, les acteurs expérimentés du film se montrent plus à leur avantage dans le répertoire théâtral de l'intrigue que le jeune duo Sagnier-Stévenin.

Produit par Les Films de la Boissière pour un budget de 5,13 millions d'euros, La petite Lili a attiré une coproduction canadienne à hauteur de 10 pour cent et bénéficié d'un apport de 916 000 euros de la part de France 3 Cinéma. Sortie prévue en France le 27 août.

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