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En compétition - Père et Fils

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- Une relation ambiguë perdue dans le temps et l’espace. Le russe poursuit dans l’expérimentation et il étonne à nouveau

Spécialiste des oeuvres étonnantes, le cinéaste russe Alexander Sokurov a encore frappé fort avec Père et Fils, projeté vendredi 23 mai. Le film a déconcerté le public et déclenché de multiples interprétations chez les ‘aficionados’ du réalisateur.
Nourrie de rêves et de symboles, l'histoire se déroule dans un lieu indéfini et intemporel, explorant les relations étroites entre un fils et son père partageant le même appartement. Selon Alexander Sokurov, «Ce qui compte, ce sont les relations entre les personnages qui sont des relations éternelles car les liens du sang sont délicats et peuvent avoir des conséquences irréversibles».

Au cinéaste qui revendique «de créer des oeuvres pures», la presse internationale a réclamé des explications sur l'ambiguïté presque incestueuse existant entre père et fils, dans une ambiance qui rappelle Fassbinder. Une vision totalement démentie par le réalisateur qui a demandé aux spectateurs d'être «attentifs à ne pas transposer leurs propres complexes sur le film qui ne montre qu'une relation tendre et chaleureuse inspirée de la littérature européenne et russe du XIXème siècle».
Présent pour la quatrième fois en compétition à Cannes après Mère et fils (1997), Moloch (prix du meilleur scénario en 1999) et Taurus en 2001, Alexander Sokurov a bénéficié pour Père et fils d'une vaste coproduction européenne menée par l'Allemagne (Zéro Films), en collaboration avec France (Lumen Films), Pays Bas (Isabella Film), Russie (Nikola Film) et Italie (Mikado).

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