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PRODUCTION / FINANCEMENT Italie / France

Fin de tournage pour Iddu, de Fabio Grassadonia et Antonio Piazza

par 

- Le nouveau film des auteurs de Salvo, inspiré d'une période de la vie du fugitif Matteo Messina Denaro, réunit pour la première fois à l'écran Toni Servillo et Elio Germano

Fin de tournage pour Iddu, de Fabio Grassadonia et Antonio Piazza
Les acteurs Toni Servillo (© Fabrizio de Gennaro/Cineuropa) et Elio Germano (© Dario Caruso/Cineuropa)

C’est une fin de tournage pour Iddu, le nouveau film de Fabio Grassadonia et Antonio Piazza sur la cavale de Matteo Messina Denaro, un mafieux impliqué dans les nombreux meurtres commis au début des années 1990 en Italie (notamment ceux des juges Falcone et Borsellino), considéré comme un des fugitifs les plus recherchés du monde. La police lui a fait la chasse pendant 30 ans pour le capturer enfin, en janvier dernier, dans une clinique privée de Palerme.

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Les interprètes principaux du film sont deux acteurs parmi les plus demandés d'Italie, Toni Servillo (récemment dans Il ritorno di Casanova [+lire aussi :
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) et Elio Germano (dont le dernier film en date est Il signore delle formiche [+lire aussi :
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). C'est la première fois qu'on les verra réunis à l’écran.

Ce titre, qui est le troisième long-métrage des deux réalisateurs palermitains (après les films encensés Salvo [+lire aussi :
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et Sicilian Ghost Story [+lire aussi :
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), est une coproduction entre l’Italie et la France qui réunit Indigo Film et Rai Cinema côté Italie, Les Films du Losange côté France, avec le soutien de la Région Latium à travers le Fondo Regionale Cinema e Audiovisivo.

Iddu, écrit par Grassadonia et Piazza, librement inspiré d’une période de la vie de Matteo Messina Denaro, raconte l’histoire du monde qui lui tourne dangereusement autour et protège le mystère tragique et farcesque de sa longue cavale, un monde dans lequel les hasards et les crises existentielles ne produisent jamais les effets escomptés.

"Dans la riche histoire du crime en Italie, italienne, le cas de Matteo Messina Denaro et sa cavale de trente ans est unique, affirment les auteurs. Ce qui est ressorti, au fil des ans, des enquêtes et de ce qu'ont publié les journaux nous a offert la possibilité de creuser sa personnalité énigmatique et de faire la lumière sur un système diversifié de relations que son invisible présence a nourri. Dans notre film, le fugitif est au centre d’une valse à vous donner le vertige de personnages qui dans le sommeil de la raison, courent après des rêves qui finissent toujours par se transformer en cauchemars. En cauchemars tragiques et ridicules".

La troupe du film comprend aussi, au-delà de Servillo et Germano, Daniela Marra (de la série Esterno notte [+lire aussi :
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), Barbora Bobulova (cette année dans V [+lire aussi :
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ers un avenir radieux), Fausto Russo Alesi, Giuseppe Tantillo, Antonia Truppo, Tommaso Ragno (récemment dans Nostalgia [+lire aussi :
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, Siccità [+lire aussi :
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et Ti mangio il cuore [+lire aussi :
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), Betti Pedrazzi, Filippo Luna, Roberto De Francesco, Rosario Palazzolo, Vincenzo Ferrera, Chiara Bassermann et Gianluca Zaccaria.

La photographie a été confiée à Luca Bigazzi (lauréat, à ce jour, de sept David de Donatello et huit Nastri d'argento), le montage à Paola Freddi, les décors à Gaspare De Pascali, les costumes à Andrea Cavalletto, le casting à Maurilio Mangano. Les musiques originales seront composés par Colapesce, qui vient de remporter (avec Dimartino), le Globo d'oro de la presse étrangère pour la B.O. de La primavera della mia vita [+lire aussi :
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(Traduit de l'italien)

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