L’île d’Ortygie propose des premiers et deuxièmes films italiens
par Camillo De Marco
- La compétition longs-métrages de la 9è édition du rendez-vous cinématographique de Syracuse (15 au 22 juillet) va être ouverte par Dopo la guerra d’Annarita Zambrano

Le Festival du film d’Ortygie revient du 15 au 22 juillet sur cette île qui est le centre historique de Syracuse, pour une 9è édition. La manifestation, dirigée par Lisa Romano assistée par Paola Poli, se dédie aux premiers et deuxièmes films italiens, aux documentaires et aux courts-métrages d’Italie et du monde. La marraine du festival est Daniela Virgilio, connue du grand public pour son rôle dans la série Romanzo Criminale.
Le 15 juillet, le festival (et la compétition longs-métrages) va s’ouvrir sur la projection de Dopo la guerra [+lire aussi :
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interview : Annarita Zambrano
fiche film] d’Annarita Zambrano. Le film, présenté à Cannes en mai dans la section Un Certain Regard, aborde le thème du terrorisme à travers un prisme intime et inédit. Le 16 juillet, le public pourra voir I figli della notte [+lire aussi :
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interview : Andrea De Sica
fiche film], un premier film par Andrea De Sica qui a déjà été encensé, et sera accompagné par son auteur. Le film au programme le 17 est Il più grande sogno [+lire aussi :
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interview : Alessandro Borghi
interview : Michele Vannucci
fiche film] du débutant Michele Vannucci, accompagné par ses interprétes Mirko Frezza et Milena Mancini. Le 18 viendra le tour d’Il padre d’Italia [+lire aussi :
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interview : Fabio Mollo
fiche film], un deuxième film par Fabio Mollo, en présence du réalisateur, de la scénariste Josella Porto et de l’actrice Isabella Ragonese, qui recevra en outre le Prix “Veramente Indipendente”, remis par le site cinemaitaliano.info. Le 19 juillet sera le jour de la projection d’Orecchie [+lire aussi :
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interview : Alessandro Aronadio
fiche film], le deuxième film d’Alessandro Aronadio, accompagné par l’auteur et le journaliste Andrea Purgatori, qui fait dans ce film ses premiers pas d’acteurs. Suivra un autre titre cannois, Sicilian Ghost Story [+lire aussi :
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making of
fiche film], en présence des co-réalisateurs Fabio Grassadonia et Antonio Piazza. Enfin, le 21, Syracuse présentera Taranta on the Road de Salvatore Allocca, en présence du réalisateur et de son comédien Alessio Vassallo.
Du côté des documentaires, le thème musical domine. La sélection comprend The Rolling Stones Ole’, Ole’, Ole’!: A Trip Across Latin America de Paul Dugdale, Je ne suis pas votre nègre [+lire aussi :
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fiche film] de Raoul Peck, Nessuno mi può giudicare [+lire aussi :
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fiche film] de Steve Della Casa et Chiara Ronchini, Pino Daniele - Il Tempo Resterà de Giorgio Verdelli, Pellegrino de Ruben Monterosso et Federico Savonitto, Il principe di Ostia - Bronx [+lire aussi :
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interview : Raffaele Passerini
fiche film] de Raffaele Passerini et The Black Sheep d’Antonio Martino. Motori ruggenti de Marco Spagnoli fera l’objet d’une projection spéciale, avant la sortie italienne du film le 25 juillet.
Les courts-métrages en lice viennent du monde entier. On peut citer parmi les titres sélectionnés Veneranda Augusta de Francesco Cannavà, qui décrit le plus grand pôle pétrochimique d’Europe, à Augusta, près de Syracuse, une zone où plus de 30% des gens meurent de tumeurs. Ce film fera là son avant-première mondiale. "Vie et rebellion" est un grand thème cette année au festival, du terrorisme à la mafia, des immigrés aux droits des pères, de la rebellion adolescente à la révolte contre l’État.
(Traduit de l'italien)
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