01/07/2003

Publication d'un rapport par l'Association des Producteurs Irlandais (Screen Producers' Guild of Ireland) soulignant les raisons pour lesquelles le ministre des Finances, Charlie McCreevy, ferait mieux de préserver la Section 481 qui doit expirer à la fin de l'année. Cette Section 481 est l'incitation fiscale la plus attrayante en faveur de l'industrie cinématographique irlandaise et ce système a attiré jusqu'à présent en Irlande de nombreuses productions internationales et hollywoodiennes.
Le réalisateur Jim Sheridan affirme ainsi que si la Section 481 était renouvelée pour 10 ans, cela donnerait du travail à 11 000 professionnels irlandais, et que son maintien est donc indispensable pour la survie de l'industrie du film nationale.
Dans une interview à la radio, RTE's Morning Ireland, Andrew Lowe (Association des Producteurs) a présenté le point de vue de son organisation " Le ministre a déclaré que les soutiens doivent être nommés par leur vrai nom: des dégrèvements fiscaux . Notre opinion est que la section 481 n'a rien à voir avec les nombreuses exonérations fiscales qui doivent expirer à la fin de l'année prochaine. Nous n'avons pas de problèmes d'insfrastructure à court terme. Les incitations fiscales font partie intégrante de la production de films dans tous les pays développés du monde et tous nos partenaires européens ont des systèmes encore plus attractifs que les incitations irlandaises. L'Australie et le Canada en particulier ont très bien réussi à attirer les films hollywoodiens.
"La valeur de l'industrie va plus loin qu'une simple contribution économique. Les films ont par exemple des effets bénéfiques quantifiables sur le tourisme. 8 pour cent des touristes internationaux venant en Irlande citent les films comme un facteur déclenchant un voyage. La production cinématographique et audiovisuelle a une audience globale et un impact très important sur l'influence internationale de notre identité nationale. Nous sommes l'un des six sites de tournage favoris des productions d'Hollywood. Et les films sont aussi un facteur de développement essentiel pour notre industrie de post-production numérique nationale."
Pour écouter l'interview: interview.

(Traduit de l'anglais)