02/07/2003

Rencontre des producteurs espagnols, portugais et brésiliens à Lisbonne les 21 et 22 juin dernier. Au menu des débats : de nouveaux accords de coproduction et l'analyse des systèmes législatifs, des financements et des incitations fiscales des trois pays. Un événement organisé par les portugais de l'ICAM (Institut du cinéma, de l'audiovisuel et du multimédia), en partenariat avec les espagnols de l'ICAA et de la FAPAE (Fédération des Associations de producteurs audiovisuels) et avec l'Agence nationale du cinéma du Brésil.

La révision et les modifications éventuelles des accords de coproduction déjà existants afin de les adapter à la réalité des différents, ont dominé les discussions entre les représentants des trois pays. L'ICAM et ICAA ont ainsi avancé l'idée de baisser de 20 à 10 pour cent le niveau de l'investissement minimum pour qu'un film soit considéré comme une coproduction entre deux ou trois pays.
Par ailleurs, les producteurs portugais ont présenté plusieurs projets de transposition dans le cadre national de la directive "Télévision sans Frontière", en s'inspirant du modèle espagnol qui oblige la télévision a investir au moins 5 pour cent de son chiffre d'affaires dans l'acquisition de films européens.

(Traduit de l'italien)