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FILMS Argentine / Espagne

Critique : Las grietas de Jara

par 

- Nicolás Gil Lavedra dose habilement suspense et surprises, dans cette coproduction interprétée par des acteurs argentins et espagnols

Critique : Las grietas de Jara
Joaquín Furriel dans Las grietas de Jara

L'acteur et cinéaste madrilène Santiago Segura continue de (co)produire des films des deux côtés de l'Atlantique (Black Snow [+lire aussi :
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, Sin rodeos [+lire aussi :
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). Son petit dernier, le thriller Dark Buildings [+lire aussi :
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de Nicolás Gil Lavedra (Buenos Aires, 1983), lui a de nouveau valu de beaux scores au box-office argentin. Il y tient même un rôle secondaire : celui d'un personnage retors, antipathique et mystérieux, à des lieues du Torrente qui a tellement fait rire le public. La troupe comprend aussi sa compatriote Sara Sálamo (récemment dans #Seguidores [+lire aussi :
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) et les Argentins Joaquin Furriel (El faro de las orcas [+lire aussi :
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), Soledad Villamil (Dans ses yeux [+lire aussi :
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) et le grand Oscar Martinez, inoubliable dans Citoyen d'honneur [+lire aussi :
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Dark Buildings, tiré d'un best-seller de l'Argentine Claudia Piñeiro (dont l'oeuvre, précisément Les veuves du jeudi, a déjà fait l'objet d'une adaptation), scénarisé par Gil Lavedra et Emiliano Torres (El invierno [+lire aussi :
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), se présente comme un film à suspense amusant et concis et riche en nuances, derrière sa façade immaculée de thriller froid et tendu : il va de la corruption sauvage à l'insatisfaction existentielle en passant par l'intolérance en matière de sexe, l'anémie morale contemporaine, les immuables discriminations de classe, la difficulté de rester intègre dans une société aussi pourrie que la société capitaliste. 

L'intrigue du film commence quand une jeune femme va dans un cabinet d'architecture et demande le Jara du titre. À partir de là, on voit non seulement que des choses sont occultées, mais que mensonges et inquiétudes pullulent dans les relations entre associés et employés. À travers des flashbacks qui aident à connaître l'origine du cauchemar permanent des personnages et l'apparition d'une image fantômatique qui accroît la nervosité du personnage de Furriel, le film se déploit avec efficacité et agilité, dosant les informations qu'il donne à la perfection, de manière à ce que les spectateurs ne se laissent pas distraire et ne consultent pas leurs portables pendant la séance. En Argentine, le film a bien fonctionné : il a vendu plus de 60 000 entrées, ce qui le place au Top 10 de l'année.

Dark Buildings a été produit par Bowfinger International Pictures (Espagne) avec MyS Producción, CindyTeperman, Telefé, DK Group, Benteveo Producciones Audiovisuales, RoyalCinema, Non Stop et Gaman Cine (Argentine). Les ventes internationales du film sont assurées par la société argentine FilmSharks. En Espagne, il sera porté sur les écrans par 39 Escalones.

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(Traduit de l'espagnol)

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