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ARRAS 2018 Industrie / Prix

The Princess Spring, vainqueur des Arras Days

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- Le projet de Cagla Zencirci et Guillaume Giovanetti remporte la Bourse principale d'aide au développement du Arras Film Festival. Panopticon également distingué

The Princess Spring, vainqueur des Arras Days
George Sikharulidze (2e gauche) avec sa bourse d'aide au développement de 5000 euros, dotée par la Ville d'Arras (© Lea Rener/Arras Film Festival)

Au terme d’une journée intense de pitchs, le jury de la 7e édition des Arras Days, la Bourse d'aide au développement décernée dans le cadre du 19e Arras Film Festival (lire la news sur le palmarès) a couronné le projet The Princess Spring de la Turque Cagla Zencirci et du Français Guillaume Giovanetti. Très apprécié en août dernier en compétition à Locarno avec Sibel [+lire aussi :
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après avoir signé Ningen (découvert à Toronto en 2013) et Noor [+lire aussi :
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(dévoilé à Cannes en 2012 au programme de l’ACID), le duo a dévoilé un scénario en écriture dont l’intrigue débute à Istanbul et qui est centré sur Bahar, une femme de 35 ans qui formait un binôme d’architectes talentueux avec son mari Alper jusqu’à la naissance, plus tôt qu’elle ne l’envisageait, de leurs enfants. Confrontée à l’impossibilité de mener de front maternité et carrière, elle a pris du recul à regret pour le bien de ses enfants, encouragée en ce sens par Alper. Mais quand elle réalise que ce dernier avait prévu tout cela d’une certaine manière, elle se sent profondément trahie et sort de ses gonds, décidant de divorcer, de refuser la garde de ses enfants et de retrouver son identité en tant que femme. Une fête sauvage d’enterrement de vie de jeune fille la conduit alors à une rencontre inattendue qui va l’entrainer dans un étonnant voyage dans le Sud-Est de la Turquie qui l’aidera à trouver la force de concevoir sa propre façon d’être une femme et une mère.

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Attribuée par un jury composé de Freddy Olsson (Göteborg Film Festival), Edvinas Pukšta (Tallinn Black Nights Film Festival) et Dries Phlypo (A Private View), cette bourse d'aide au développement de 8000 euros est dotée par le CNC.

La seconde bourse, 5000 euros dotés par la ville d’Arras, est allée à Panopticon, le projet de premier long de George Sikharulidze. Le jeune cinéaste géorgien s’est fait remarquer avec les courts métrages The Fish that Drowned (Clermont-Ferrand 2014), Red Apples (première à Toronto en 2016) et A New Year (dévoilé en septembre à Toronto) et a également monté Submarine de la Libanaise Mounia Akl. Actuellement en résidence à la Cinéfondation du Festival de Cannes, le réalisateur développe un projet qui explore la sexualité des adolescents et le fondamentalisme chrétien dans la Géorgie post-soviétique.

A signaler parmi les autres projets pitchés, la très bonne impression laissée par Daniel Sandu (doublement primé cette année à Arras côté festival avec son premier long One Step Behind the Seraphim [+lire aussi :
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qui a raflé cette huit prix Gopo, les trophées nationaux du cinéma roumain, dont le titre de meilleur film) dont le second long, The Father Who Moves Mountains (produit par Cristian Mungiu pour Mobra Films), centré sur un jeune retraité des services secrets se lançant à la recherche de son fils d’un précédent mariage qui est porté disparu dans les montagnes, est en fin d’écriture et pourrait entrer en production dès cet hiver.

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