27/08/2003 - «Si les films ne sont pas bons j’en assume la responsabilité». Le directeur de la Mostra ouvre ainsi, et introduit tous les Jurys

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" Si les films ne sont pas bons, j'en assume l'entière responsabilité " - le directeur Moritz de Hadeln a pris des risques à l'occasion de la journée d'ouverture du Festival - "mais s'ils vous plaisent, tout le mérite en reviendra à l'ensemble de l'équipe de Venise 60". La bénédiction du directeur s'est déroulée sur la terrasse de l'Hôtel Excelsior sous un soleilde plomb. Présent à ses côtés, le président de la Biennale Franco Bernabé s'est déclaré très satisfait des innovations de cette année: une nouvelle gestion des espaces aussi bien intérieurs qu'extérieurs qui devrait bénéficier à tous ceux qui vont assister à un festival critiqué depuis toujours pour sa logistique défaillante. Le jeune organisateur s'est montré également heureux de l'implication des sociétés privées: "Les sponsors ont multiplié par deux leurs investissements dans la Mostra".

De Hadeln a ensuite présenté le jury de la Compétition (Venise 60) et celui de la section "A Contre-Courant" (Controcorrente) à qui a été donné cette année plus d'importance et de relief que par le passé. A 88 ans, B>Mario Monicelli, président du jury de la Compétition, est apparu dans une forme éblouissante. Rappellant qu'il a mis les pieds pour la première fois à la Mostra de Cinéma de Venise en 1934, il a affirmé: "je suis content d'être de nouveau ici. S'il vous plait, posez des questions intelligentes ". Un message reçu cinq sur cinq par les journalistes qui ont préféré se taire.

(Traduit de l'italien)