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CÉSAR 2019

Le César du meilleur film pour Jusqu’à la garde

par 

- Avec quatre trophées, le premier long de Xavier Legrand domine un palmarès marqué par le renouvellement des talents et la consécration de films s'attaquant à de durs sujets de société

Le César du meilleur film pour Jusqu’à la garde
Le producteur Alexandre Gavras et le réalisateur Xavier Legrand avec leur César du meilleur film

L’incroyable parcours de Jusqu’à la garde [+lire aussi :
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interview : Xavier Legrand
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, le premier long métrage de Xavier Legrand, débuté à Venise en septembre 2017 avec le prix de la mise en scène et le Lion du Futur, s’est conclu en apothéose lors de la 44ème cérémonie des César avec quatre trophées dont le titre suprême de meilleur film français de l’année 2018, accompagné par ceux distinguant la meilleure actrice (Léa Drucker), le meilleur scénario (le cinéaste lui-même) et le meilleur montage (Yorgos Lamprinos). A noter que c’est la sixième fois dans l’histoire des César qu’un premier long s’adjuge la récompense majeure et que cette moisson de prix rejaillit également sur le producteur Alexandre Gavras (KG Productions), sur le distributeur du film dans l’Hexagone (Haut et Court, les 377 000 entrées enregistrées en France étant certainement amenées à s’arrondir) et sur la société de ventes internationales Celluloid Dreams (une cinquantaine de pays ayant acquis Jusqu’à la garde).

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Cette victoire dans une compétition qui s’annonçait très ouverte est assez représentative de deux tendances relativement notables au palmarès : l’irruption de noms nouveaux à cette altitude (symbolisée également par le César du meilleur acteur gagné par Alex Lutz pour Guy [+lire aussi :
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qui a aussi été distingué dans la catégorie musique, ou encore par le César du meilleur second rôle masculin décerné à Philippe Katerine pour Le Grand Bain [+lire aussi :
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) et un penchant net pour les œuvres s’attaquant à des sujets de société douloureux (la violence conjugale pour Jusqu’à la garde, la pédophilie pour Les Chatouilles [+lire aussi :
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du duo Andréa Bescond-Éric Métayer qui a raflé les César de l’adaptation et du second rôle féminin pour Karin Viard, la prostitution juvénile pour Shéhérazade [+lire aussi :
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de Jean-Bernard Marlin qui a réalisé un triplé avec les César du meilleur premier film et des meilleurs espoirs féminin et masculin, sans oublier le sacre du côté des documentaires de Ni juge ni soumise [+lire aussi :
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interview : Jean Libon et Yves Hinant
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de Jean Libon et Yves Hinant).

Les cinéastes confirmés n’ont cependant pas été totalement emportés par la vague de renouvellement, en attestent les quatre César également obtenus par Les Frères Sisters [+lire aussi :
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(dont celui du meilleur réalisateur pour Jacques Audiard et trois prix techniques pour la photographie, le son et les décors), la victoire de Michel Ocelot avec Dilili à Paris [+lire aussi :
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pour les longs métrages d’animation, et celle de la Palme d’Or cannoise Une affaire de famille du Japonais Kirokazu Kore-eda (lui aussi en plein dans les difficiles questions sociales contemporaines) comme meilleur film étranger.

Le palmarès :

Meilleur film

Jusqu’à la garde [+lire aussi :
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 – Xavier Legrand

Meilleure actrice
Léa Drucker - Jusqu’à la garde

Meilleur acteur
Alex Lutz - Guy [+lire aussi :
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Meilleure réalisation
Jacques Audiard - Les Frères Sisters [+lire aussi :
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Meilleur scénario original
Xavier Legrand – Jusqu’à la garde

Meilleure adaptation
André Bescond, Eric Métayer - Les Chatouilles [+lire aussi :
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Meilleure actrice dans un second rôle
Karin Viard - Les Chatouilles

Meilleur acteur dans un second rôle
Philippe Katerine - Le Grand Bain [+lire aussi :
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Meilleur espoir féminin
Kenza Fortas – Shéhérazade [+lire aussi :
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Meilleur espoir masculin
Dylan Robert – Shéhérazade

Meilleur premier film
Shéhérazade - Jean-Bernard Marlin

Meilleur film documentaire
Ni juge ni soumise [+lire aussi :
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interview : Jean Libon et Yves Hinant
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 - Jean Libon et Yves Hinant (France/Belgique)

Meilleur film d'animation - long métrage
Dilili à Paris [+lire aussi :
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 - Michel Ocelot (France/Allemagne/Belgique)

Meilleure photographie
Benoît Debie - Les Frères Sisters

Meilleur montage
Yorgos Lamprinos – Jusqu’à la garde [+lire aussi :
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interview : Xavier Legrand
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Meilleure musique originale
Vincent Blanchard, Romain Greffe – Guy

Meilleur son
Brigitte Taillandier, Valérie de Loof, Cyril Holtz - Les Frères Sisters

Meilleurs costumes
Pierre-Jean Larroque - Mademoiselle de Joncquières [+lire aussi :
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interview : Emmanuel Mouret
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Meilleurs décors
Michel Barthelemy - Les Frères Sisters

Meilleur court-métrage
Les petites mains - Rémi Allier

Meilleur film d'animation - court métrage
Vilaine fille
– Ayce Kartal

Meilleur film étranger
Une affaire de famille - Kirokazu Kore-eda (Japon)

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