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En Compétition - Le cerf volant

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- Un film dont l’action se déroule à la frontière entre le Liban et Israël après la guerre de 1967. Un sujet tragique traité avec ironie par Randa Chahal Sabbag

Présent pour la troisième fois à Venise, la réalisatrice libanaise Randa Chahal Sabbag a présenté en compétition Le cerf-volant, un film claustrophobe dont l’action se déroule après la guerre de 1967 sur les terres frontalières séparant le Liban et Israël. Lamia (interprétée par la jeune et très belle Flavia Bechara), une libanaise de 16 ans, doit traverser les barrières de fil de fer barbelé qui la séparent de son futur époux, un cousin qui habite dans un village de la zone israélienne. Un passage ouvert mais contrôlé permet aux mariés et aux cercueils de franchir la frontière. Lamia abandonne tout pour rejoindre son cousin, mais peu à peu tombe amoureuse du «soldat-philosophe» qui assure la garde sur le mirador.

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Un sujet tragique que la réalisatrice a voulu traiter avec ironie en faisant triompher à la fin la vie, l’amour et l’imagination: «J’ai toujours souhaité faire de la comédie» – a raconté Randa Chahal Sabbag – «mais je suis née dans une réalité tragique». De père libanais et de mère irakienne, la cinéaste a vécu toute sa vie accablée par les conflits, «je n’ai jamais pu fuir la guerre. Avec ce film, je voulais apprendre à ne plus être en colère».

Produit par Humbert Balsan avec une participation majoritaire française, le film a été intégralement tourné au Liban avec un casting libanais.

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(Traduit de l'italien)

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