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En Compétition - Rosenstrasse

par 

- La révolte en 1943 des femmes aryennes mariées à des juifs. Margarethe Von Trotta revient au Lido avec un fait divers méconnu

Il existerait donc encore des épisodes de la tragédie du nazisme qui n’aient jamais été racontés au cinéma? Cela semble impossible, mais pourtant c’est vrai comme cette révolte en 1943 des femmes aryennes mariées à des juifs qui protestèrent pacifiquement pendant des jours devant la prison de Rosenstrasse à Berlin et qui obtinrent finalement la libération de leurs hommes. C’est à partir de ce fait divers qui s’est réellement passé que Margarethe Von Trotta a bâti son film Rosenstrasse [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film
]
, un long-métrage attentif aux thématiques et aux sentiments féminins, comme souvent dans le travail de la réalisatrice allemande.

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Produit par le Studio Hamburg Letterbox Filmproduktion, Telemuenchen et la société hollandaise Get Reel Productions, le film sera distribué par Concorde Filmverleih avec le soutien de FFF-Bayern, Filmfoerderung Hamburg, Filmboard Berlin Brandenburg, BKM, Dutch Film Funde et Cobo Fund. Un support impressionnant pour une œuvre qui a eu une très longue gestation en raison de problèmes de budget depuis 1994, date à laquelle la réalisatrice en eut pour la première fois l’idée. «J’ai été obligée d’écrire des versions différentes du film, en réduisant le nombre de personnages par rapport à l’idée initiale qui aurait été extrêmement coûteuse» a déclaré la cinéaste, «mais ce n’est pas un problème, car j’ai l’habitude de traiter des personnages singuliers et leurs destinées individuelles jusqu’à ce que l’histoire fasse irruption dans leurs vies».
Côté casting, quasi intégralement féminin, on retrouve les actrices Jutta Lampe (premier rôle dans Les Années de plomb), Katja Riemann (Femmes sans maquillage, Bibi Blocksberg) et Maria Schrader (Personne ne m’aime, Aimée und Jaguar), en compagnie de la nouvelle diva du cinéma allemand (vue à Locarno 2003 dans Mein Name ist Bach), de Martin Feifel et de Fedja van Huet.

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